Survenue dâune maladie ou dâune chute entraĂźnant une perte dâautonomie, perte du conjoint⊠La question de lâentrĂ©e dâun parent en maison de retraite survient le plus souvent en temps de crise. Votre pĂšre ou votre mĂšre sây refuse ? Pas question de le ou la forcer bien sĂ»r mais des solutions alternatives peuvent ĂȘtre envisagĂ©es. Sâinstaller en maison de retraite de son plein grĂ© ? Cette question du "consentement" a reprĂ©sentĂ© lâun des enjeux de la loi du 28 dĂ©cembre 2015, relative Ă lâadaptation de la sociĂ©tĂ© au vieillissement "La protection des personnes rĂ©sidentes tient aussi ⊠à lâattention portĂ©e au consentement, dont lâexpression est parfois dĂ©licate Ă recueillir, ainsi quâĂ la qualitĂ© des contrats de sĂ©jour", prĂ©cise ce texte. "La loi renforce la procĂ©dure dâacceptation du sĂ©jour au moment de la conclusion du contrat, en permettant de mieux sâassurer du consentement de la personne accueillie." Assistant social Si la perspective dâEphad est repoussĂ©e par votre proche en perte dâautonomie, le soutien dâun assistant social peut ĂȘtre prĂ©cieux. Ne serait-ce que pour dĂ©poser des demandes dâaides. Mais aussi pour Ă©voquer toutes les possibilitĂ©s dâhĂ©bergement possibles lâEhpad donc mais aussi le maintien Ă domicile avec mise en place dâune multitude de dispositifs de soin et autres Ă©quipements tĂ©lĂ©assistance, portage des repas, domotiqueâŠ, voire des solutions que lâon peut qualifier "dâintermĂ©diaires". Il existe tout dâabord des hĂ©bergements temporaires. Ils permettent aux personnes ĂągĂ©es qui vivent Ă domicile de trouver des solutions dâhĂ©bergement pour une courte durĂ©e dans un Ă©tablissement pour personnes ĂągĂ©es ou chez des accueillants familiaux. Une rĂ©sidence services ? Enfin, les rĂ©sidences dites servicesâ peuvent aussi reprĂ©senter une option, Ă la grande diffĂ©rence prĂšs que la personne en question quitte son domicile. Elles sont gĂ©rĂ©es par des structures privĂ©es commerciales ou associatives. Les aĂźnĂ©s qui y vivent peuvent ĂȘtre propriĂ©taires ou locataires. Sâils le dĂ©sirent, ils peuvent bĂ©nĂ©ficier de divers services comme le portage de repas, la prise de repas en commun avec dâautres rĂ©sidents et autre participation Ă des activitĂ©s en groupes. Ce type de rĂ©sidence ne doit pas ĂȘtre confondu avec les rĂ©sidences autonomie, qui elles, sont des Ă©tablissements mĂ©dico-sociaux. Enfin, pour tout savoir sur le sujet, rendez-vous sur le portail national dâinformation pour lâautonomie des personnes ĂągĂ©es et lâaccompagnement de leurs proches ici.
PrĂ©ventiondes infections nosocomiales en EHPAD. BOUROUINA Ahlam; Le goĂ»t de vieillir. Les troubles de lâalimentation de la personne ĂągĂ©e. Importance de la prise en charge du goĂ»t dans la prĂ©vention et le correction de la dĂ©nutrition. BRIARD Philippe; Protocoles de prĂ©vention et de traitement des escarres en EHPAD. CAZOT DEBACQ Sylvie
Comment s'organise le travail du personnel soignant en EHPAD Les maisons de retraite mĂ©dicalisĂ©es ou EHPAD accueillent souvent des rĂ©sidents de plus en plus dĂ©pendants et en perte d'autonomie ayant des besoins mĂ©dicaux divers. Le personnel de la maison de retraite joue donc un rĂŽle primordial dans leur prise en charge. L'Ă©quipe est pluridisciplinaire et comprend, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale un mĂ©decin coordinateur, des infirmiĂšres, dont l'infirmiĂšre dite rĂ©fĂ©rente ou coordinatrice, des aides-soignantes, un ou plusieurs psychologues, des professionnels paramĂ©dicaux de rééducation comme des kinĂ©sithĂ©rapeutes ou des ergothĂ©rapeutes, des psychomotriciens, etc. Chaque intervenant du processus de soins et de suivi a un rĂŽle bien prĂ©cis Ă jouer auprĂšs des personnes dĂ©pendantes, ainsi que des responsabilitĂ©s. Les diffĂ©rentes interventions sont assurĂ©es par trois Ă©quipes l'Ă©quipe du matin, l'Ă©quipe de l'aprĂšs-midi et l'Ă©quipe du soir Un systĂšme d'astreinte est Ă©galement mis en place pour assurer la prĂ©sence en continue, sur place, d'un professionnel de santĂ©. Chaque Ă©quipe se doit de faire un rapport prĂ©cis des soins et des remarques faites Ă l'Ă©quipe suivant de maniĂšre Ă assurer un suivi fluide et d'organiser les soins des personnes et de la vie en EHPAD. Le dossier de projet de vie des rĂ©sidents, utilisĂ© dans les maisons de retraite, est un bon outil pour l'accompagnement durable et prolongĂ© des seniors. Il fait part de l'ensemble des interventions rĂ©alisĂ©es par les diverses Ă©quipes mĂ©dicales. Le mĂ©decin coordinateur Le mĂ©decin coordinateur a un rĂŽle essentiel, rĂ©gi par le Code de l'action sociale et des familles. Il a pour mission de Ă©laborer, en collaboration avec le personnel soignant de l'EHPAD, le projet gĂ©nĂ©ral de soins s'inscrivant dans le projet d'Ă©tablissement, coordonner le travail de l'Ă©quipe mĂ©dicale de la maison de retraite Ă©tudier les dossiers d'admission des nouveaux rĂ©sidents pour ĂȘtre certain que la prise en charge mĂ©dicale mise en place dans son Ă©tablissement correspond bien Ă leurs besoins, Ă©valuer le niveau de perte d'autonomie des rĂ©sidents dĂ©terminer ainsi leurs besoins en soins et aides Ă la dĂ©pendance. Il est responsable des formations du personnel soignant de la maison de retraite et peut aussi prescrire des traitements mĂ©dicaux spĂ©cifiques en cas d'urgence ou de situation Ă risque. Le mĂ©decin coordinateur a le rĂŽle de chef d'Ă©quipe, il coordonne et organise le travail des Ă©quipes mĂ©dicales et paramĂ©dicales de l'Ă©tablissement. © istock L'infirmiĂšre rĂ©fĂ©rente Elle a Ă©galement plusieurs missions et responsabilitĂ©s spĂ©cifiques Ă son rĂŽle. Elle doit seconder le mĂ©decin coordinateur pour la mise en place du projet de soins et de vie de chaque rĂ©sident, en conformitĂ© avec les besoins et les attentes de la personne ĂągĂ©e et de sa famille, soulignĂ©s lors de la visite post-admission, organiser les activitĂ©s de chacun des membres du personnel soignant de l'EHPAD, effectuer les soins infirmiers et les contrĂŽler, encadrer les stagiaires, informer et Ă©duquer le rĂ©sident et sa famille sur les soins mis en place. L'infirmiĂšre rĂ©fĂ©rente reste en contact avec les familles des rĂ©sidents et les informe de l'Ă©tat de santĂ© de leur proche. et s'assurer que les prescriptions ainsi que la continuitĂ© des soins sont bien respectĂ©es. Elle organise Ă©galement, tous les jours et toutes les semaines des rĂ©unions avec les IDE infirmiĂšres en soins gĂ©nĂ©raux et les mĂ©decins ainsi qu'avec les diffĂ©rents intervenants mĂ©dicaux extĂ©rieurs. Elle s'occupe de la rĂ©daction et de la bonne tenue, avec les Ă©quipes, du dossier mĂ©dical des patients. L'Ă©quipe du personnel soignant En plus du mĂ©decin coordinateur et de l'infirmiĂšre rĂ©fĂ©rente, les Ă©quipes des maisons de retraite sont composĂ©es de plusieurs intervenants mĂ©dicaux professionnels. Les infirmiĂšres En EHPAD, les infirmiĂšres sont sous la responsabilitĂ© de l'infirmiĂšre rĂ©fĂ©rente. Une infirmiĂšre a pour rĂŽle d'assurer la surveillance mĂ©diale des seniors mais aussi de rĂ©aliser des soins infirmiers. Elle a une fonction d'accompagnement vis-Ă -vis des rĂ©sidents et de leurs familles et proches. Elle recueille les donnĂ©es cliniques et fait part Ă l'infirmiĂšre rĂ©fĂ©rente d'Ă©ventuels nouveaux besoins ou des attentes particuliĂšres des rĂ©sidents. De plus, si besoin, une infirmiĂšre peut assister les mĂ©decins et rĂ©aliser des Ă©tudes ou des travaux de recherche. Elle a pour rĂŽle d'encadrer les Ă©tudiants, stagiaires ou le personnel pouvant se trouver sous leurs responsabilitĂ©s, Ă l'image des aides-soignantes. Les aides-soignantes Les aides-soignantes assistent les rĂ©sidents dans leurs gestes quotidiens. De plus, elles aident Ă entretenir l'environnement du senior et rapporte une vision globale de l'Ă©tat de santĂ© des rĂ©sidents. Elles peuvent ainsi identifier de nouveaux besoins des rĂ©sidents pouvant Ă©merger. L'aide-soignante apporte surtout des soins d'hygiĂšne et de confort aux rĂ©sidents mais elle peut aussi assister les infirmiĂšres lors de soins prĂ©ventifs et curatifs. Son principal objectif est de conserver, au mieux, l'autonomie des rĂ©sidents. Elle les aide Ă faire leur toilette ou Ă prendre leurs repas aussi. Certaines maisons de retraite font aussi appel Ă des aides mĂ©dico-psychologiques AMP qui interviennent de maniĂšre polyvalente et apportent assistance aux rĂ©sidents au quotidien. Elles effectuent Ă©galement les soins d'hygiĂšne et de bien-ĂȘtre que les infirmiĂšres peuvent leur dĂ©lĂ©guer. © istock L'Ă©quipe soignante paramĂ©dicale Il n'est pas rare que des intervenants libĂ©raux apportent des soins ponctuels aux rĂ©sidents ou des consultations. Cela peut concerner des kinĂ©sithĂ©rapeutes, des mĂ©decins traitants ou des spĂ©cialistes. Le personnel soignant paramĂ©dical peut aussi faire partie de l'Ă©quipe mĂ©dicale de l'EHPAD. Il peut compter un kinĂ©sithĂ©rapeute qui aide Ă maintenir ou Ă rĂ©tablir les capacitĂ©s motrices du rĂ©sident grĂące Ă un programme de soins personnalisĂ©s qui visent Ă amĂ©liorer son potentiel de rĂ©cupĂ©ration et Ă soulager sa souffrance, un ergothĂ©rapeute qui effectue un travail de rĂ©adaptation du rĂ©sident en situation de handicap aussi bien moteur que sensoriel ou mental pour amĂ©liorer l'autonomie au travers de jeux ou d'activitĂ©s manuelles, un psychomotricien, l'un des membres les plus importants du personnel d'un EHPAD accueillant des personnes qui souffrent de la maladie d'Alzheimer. Il peut aider les rĂ©sidents dont les troubles sont exprimĂ©s de maniĂšre corporelle. Il les aide au moyen de techniques de relaxation, d'expression corporelle ou artistique, d'Ă©ducation gestuelle ou avec des jeux d'Ă©quilibre et de coordination, un pĂ©dicure podologue, un diĂ©tĂ©ticien, un masseur
Lensemble de la population doit ĂȘtre informĂ© des difficultĂ©s qu'Ă©prouvent les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. 1987 (FĂ©dĂ©ration nationale de GĂ©rontologie) Charte des droits et libertĂ©s des personnes ĂągĂ©e dĂ©pendantes (Ă domicile ou en Ă©tablissement), Ă©tablie par la commission des droits et libertĂ©s de la Fondation nationale de gĂ©rontologie.
Bienvenue la RĂ©sidence Saint Charles Saint Florentin, ancienne ville forteresse du nord de la Bourgogne, a su conserver son charme et son architecture historique. Cette ville de 4500 habitants, situĂ© au croisement des diffĂ©rents vignobles de lâest de la France, est riche dâhistoire. Câest au cĆur du centre-ville de Saint Florentin, riche de diffĂ©rents commerces et plein de charme que se trouve la RĂ©sidence Saint Charles
Contacts EHPAD ou USLD du Centre Hospitalier Robert Bisson. 4 Rue Roger Aini. 14100 LISIEUX. Standard : 02 31 61 31 31. Bureau des entrées : 02 31 61 33 25. Gestion des tutelles : 02 31 61 30 83. Cadre de santé Maison de cure : 02 31 61 34 50. Cadre de santé Pavillon Colombe : 02 31 61 33 31.
La Charte des Droits et LibertĂ©s de la personne accueillie est une annexe de l'arrĂȘtĂ© du 8 septembre 2003. Elle est mentionnĂ©e Ă l'article L311-4 du code de l'action sociale et des familles. ComposĂ©e de 12 articles, elle a pour vocation d'encourager au respect des droits fondamentaux de chaque personne accueillie, et de prĂ©venir tout risque de maltraitance. ConformĂ©ment Ă la loi, elle est remise Ă chaque personne bĂ©nĂ©ficiaire de nos prestations ou services d'accompagnement, et affichĂ©e dans chacun de nos Ă©tablissements.
Lapersonne est ĂągĂ©e de moins de 60 ans avec dĂ©rogation. La personne pourra bĂ©nĂ©ficier de lâaide sociale Ă lâhĂ©bergement si elle justifie dâun statut personne handicapĂ©e et dâune dĂ©rogation dâentrĂ©e en Ă©tablissement pour personnes ĂągĂ©es. La personne ĂągĂ©e de 60 ans reconnue personne handicapĂ©e et accueillie en Ă©tablissement pour personnes ĂągĂ©es.
Les ĂȘtres comptent toujours plus que les actes. » La bientraitance est une attitude du personnel, des rĂ©sidents et des familles respectives qui au-delĂ de lâaspect matĂ©riel et affectif Ă vocation Ă adopter un comportement rĂ©flexif respectueux. La personne ĂągĂ©e est un ĂȘtre humain Ă part entiĂšre qui conserve ses droits. Cette charte a pour projet de promouvoir le mieux-ĂȘtre des rĂ©sidents, tout en donnant aux soignants un cadre de travail serein et motivant. Elle consiste Ă fixer les limites que rencontrent les intervenants dans lâaccompagnement et la prise en compte individualisĂ©e de la personne ĂągĂ©e dans le cadre de son projet de vie. Elle constitue un engagement moral de lâagent actĂ© par lâinstitution. Les personnes ĂągĂ©es ont besoin de professionnels compĂ©tents, respectueux de leur dignitĂ©, et conscient de leur mission. Notre mĂ©tier est de marcher au pas de lâautre » ; marcher au pas de celui qui est dĂ©pendant » pour leur assurer un bien-ĂȘtre quotidien, heureux et digne en toutes circonstances ; donner une rĂ©ponse professionnelle, humaine et de qualitĂ© Ă toutes les formes de dĂ©pendances dans le cadre de nos missions et dâune prestation personnalisĂ©e et adaptĂ©e. La bientraitance doit se structurer par un ensemble de comportements individuels, collectifs, interprofessionnels qui prennent en compte la personne ĂągĂ©e dans sa globalitĂ©, et lâensemble de ses besoins en lien avec la Charte des Droits et LibertĂ©s de la Personne AgĂ©e DĂ©pendante en institution que je mâengage Ă respecter et Ă faire respecter. Pour la bientraitance des rĂ©sidents de lâEHPAD Au grĂ© du vent », nous nous engageons Ă dĂ©velopper et Ă faire vivre les valeurs et les dĂ©marches suivantes ReconnaĂźtre la personne ĂągĂ©e comme un adulte Ă part entiĂšre avec une histoire de vie qui lui est propre. Vouvoyer les rĂ©sidents, nâadopter le tutoiement que sur sa demande ou sâil fait partie de ses connaissances personnelles, ou par rapport Ă sa maladie. Frapper Ă la porte et attendre la rĂ©ponse avant dâentrer selon la pathologie. RĂ©pondre aux sonnettes dans les meilleurs dĂ©lais. Ătre courtois et respectueux en toutes circonstances, en prenant conscience de mon Ă©tat Ă©motionnel, en reconnaissant mes propres limites pour Ă©viter une agressivitĂ© potentielle et en utilisant les ressources mises Ă ma disposition avec lâĂ©quipe plurielle. Ătre attentif Ă la qualitĂ© de la communication verbale et non-verbale nĂ©cessaire. Se mettre Ă sa hauteur pour la communication et la prise des repas. Respecter son confort et sa tranquillitĂ©, son rythme de vie, ses goĂ»ts, ses choix vestimentaires, sa sexualitĂ©. Identifier les besoins et les capacitĂ©s de chacun afin dâapporter une rĂ©ponse adaptĂ©e avec le projet individuel. Accepter dâĂ©valuer mes pratiques professionnelles et de les modifier si nĂ©cessaire. Sâengager dans une dĂ©marche de formation continue pour les enrichir. Optimiser intimitĂ© et intĂ©gritĂ© physique et psychique accompagner lâautonomie des rĂ©sidents en privilĂ©giant le faire-faire » plutĂŽt que le faire Ă la place de » ceci toujours en lien avec les capacitĂ©s du rĂ©sident et son projet de vie. Accepter dâintervenir auprĂšs du rĂ©sident quel que soit son degrĂ© dâautonomie et son secteur de rĂ©sidence dans lâĂ©tablissement. Informer le rĂ©sident sur tous ses soins, ses dĂ©marches administratives. Identifier ses besoins jour et nuit. RepĂ©rer les moments de dĂ©tresse et le rassurer, chercher en Ă©quipe les solutions Ă son angoisse. Favoriser le dĂ©placement du rĂ©sident en respectant son rythme dâaller et venir. Ne jamais accepter aucun argent, ni cadeau, ne pas profiter de la crĂ©dulitĂ© des rĂ©sidents. Mais aussi nous attendons de vous, futurs rĂ©sidents et proches des rĂ©sidents Respect et patience quelque fois. Les week-ends, lâeffectif est rĂ©duit et lâorganisation des soins obligatoirement diffĂ©rente. Aussi nous vous demandons comprĂ©hension dans le dĂ©roulement de lâaccompagnement pour les toilettes notamment. Courtoisie et tolĂ©rance dans vos demandes et vos remarques. ComprĂ©hension Ă lâĂ©gard des troubles du comportement et de la maladie des autres rĂ©sidents. Respecter le refus de votre parent pour certains actes de la vie quotidienne, ne pas parler pour lui ; votre parent conserve ses droits dans lâinstitution. Un effort pour vous adapter Ă la vie en collectivitĂ© toilettes et repas sont assurĂ©s en respectant les histoires de vie.
Laccueil familial peut ĂȘtre permanent, temporaire ou sĂ©quentiel, Ă temps plein ou Ă temps partiel ( de jour ou de nuit), en chambre individuelle ou en logement indĂ©pendant. Un particulier ne peut accueillir quâune ou deux personnes ĂągĂ©es. Lâeffectif peut ĂȘtre portĂ© Ă trois, par dĂ©rogation du prĂ©sident du conseil dĂ©partemental.
Quelles conditions remplir pour bĂ©nĂ©ficier de la rĂ©duction d'impĂŽt pour dĂ©penses de dĂ©pendance ? Afin de soutenir les personnes en perte dâautonomie, les pouvoirs publics ont mis en place un cadre fiscal spĂ©cifique leur permettant de rĂ©duire leur impĂŽt sur le revenu dâune partie des dĂ©penses occasionnĂ©es par la dĂ©pendance. Les personnes ĂągĂ©es de 60 ans et plus peuvent notamment bĂ©nĂ©ficier du dispositif, quelle que soit leur situation familiale, si elles sont accueillies dans lâun des Ă©tablissements suivants les Ă©tablissements assurant lâhĂ©bergement des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes EHPAD. Il sâagit de structures mĂ©dicalisĂ©es accueillant des personnes ĂągĂ©es en situation de perte dâautonomie physique ou psychique et pour lesquelles un maintien Ă domicile nâest plus envisageable. les unitĂ©s de soins longue durĂ©e USLD d'un Ă©tablissement de santĂ© situĂ© en France ou dans un autre Ătat membre de l'Union europĂ©enne. Ce sont des structures dâhĂ©bergement et de soins dĂ©diĂ©es aux personnes ĂągĂ©es trĂšs dĂ©pendantes dont lâĂ©tat nĂ©cessite une surveillance mĂ©dicale constante. Elles sont adossĂ©es Ă un Ă©tablissement hospitalier. En savoir plus sur les EHPAD et les USLD Lire aussi Tout savoir sur l'impĂŽt sur le revenu Quelles sont les dĂ©penses concernĂ©es ? Les dĂ©penses ouvrant droit Ă une rĂ©duction d'impĂŽt sont celles liĂ©es Ă la dĂ©pendance et celles liĂ©es Ă lâhĂ©bergement. La personne ĂągĂ©e ne payant que des frais d'hĂ©bergement, et pas de frais de dĂ©pendance, ne peut pas prĂ©tendre Ă la rĂ©duction d'impĂŽt. DĂ©penses liĂ©es Ă la dĂ©pendance Il s'agit des prestations d'aide et de surveillance nĂ©cessaires Ă l'accomplissement des actes essentiels de la vie, qui ne sont pas liĂ©es aux soins. Ces prestations correspondent aux surcoĂ»ts directement liĂ©s Ă lâĂ©tat de dĂ©pendance, notamment interventions relationnelles, animations, aide Ă la vie quotidienne. DĂ©penses liĂ©es Ă l'hĂ©bergement Il s'agit des prestations non liĂ©es Ă lâĂ©tat de dĂ©pendance administration gĂ©nĂ©rale, accueil hĂŽtelier, restauration, entretien et animation de la vie sociale de l'Ă©tablissement. Lire aussi Comparez les prix des maisons de retraite Quel est le montant de la rĂ©duction d'impĂŽt pour dĂ©penses de dĂ©pendance ? La rĂ©duction dâimpĂŽt est Ă©gale Ă 25 % des sommes rĂ©glĂ©es pour lâhĂ©bergement et la dĂ©pendance durant lâannĂ©e avec un plafond Ă 10 000 ⏠par personne hĂ©bergĂ©e. La rĂ©duction d'impĂŽt s'applique aux dĂ©penses effectivement supportĂ©es. Celles-ci doivent ĂȘtre diminuĂ©es du montant des aides liĂ©es Ă la dĂ©pendance et Ă l'hĂ©bergement allocation personnalisĂ©e pour l'autonomie Apa, aide sociale du dĂ©partement.... Il faut indiquer sur la dĂ©claration annuelle de revenus le montant des dĂ©penses de dĂ©pendance et des frais d'hĂ©bergement payĂ©es par personne hĂ©bergĂ©e, dĂ©duction faite du montant des aides Ă©ventuellement reçues au titre de la dĂ©pendance. Lire aussi Ăvaluez vos droits Ă des prestations sociales en quelques clics La rĂ©duction d'impĂŽt pour dĂ©penses de dĂ©pendance est-elle cumulable ? Les couples mariĂ©s ou pacsĂ©s ont la possibilitĂ© de cumuler la rĂ©duction dâimpĂŽt pour dĂ©penses de dĂ©pendance avec le crĂ©dit dâimpĂŽt pour lâemploi dâun salariĂ© Ă domicile si lâun des conjoints du couple est hĂ©bergĂ© en Ă©tablissement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes tandis que lâautre Ă©poux ou partenaire emploie un salariĂ© Ă domicile pour lâaider. Lire aussi Particuliers les rĂ©ductions et crĂ©dits d'impĂŽt auxquels vous pouvez prĂ©tendre PubliĂ© initialement le 03/05/2017
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EnrĂšgle gĂ©nĂ©rale, un Ehpad accueille entre 50 et 120 rĂ©sidents, mais il existe Ă©galement des structures plus petites. La particularitĂ© de lâEhpad est de proposer : des soins mĂ©dicaux ; des soins paramĂ©dicaux ; une aide dans la vie quotidienne, adaptĂ©e pour chaque personne ĂągĂ©e.
de la Personne ĂgĂ©e DĂ©pendante Charte des Droits et LibertĂ©s de la Personne ĂgĂ©e DĂ©pendante La plupart des personnes ĂągĂ©es resteront autonomes et lucides jusquâau dernier moment de leur vie. Lâapparition de la dĂ©pendance, quand elle survient, se fait Ă un Ăąge de plus en plus tardif. Cette dĂ©pendance peut ĂȘtre due Ă lâaltĂ©ration de fonctions physiques et/ou Ă lâaltĂ©ration de fonctions vieillesse est une Ă©tape de lâexistence pendant laquelle chacun doit pouvoir poursuivre son Ă©panouissement. MĂȘme dĂ©pendantes, les personnes ĂągĂ©es doivent continuer Ă exercer leurs droits, leurs devoirs et leurs libertĂ©s de citoyens. Elles doivent aussi garder leur place dans la citĂ©, au contact des autres gĂ©nĂ©rations dans le respect de leurs diffĂ©rences. Cette Charte a pour objectif de reconnaĂźtre la dignitĂ© de la personne ĂągĂ©e devenue dĂ©pendante et de prĂ©server ses droits. Article I â Choix de vie Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante garde la libertĂ© de choisir son mode de vie. Elle doit pouvoir profiter de lâautonomie permise par ses capacitĂ©s physiques et mentales, mĂȘme au prix dâun certain risque. Il faut lâinformer de ce risque et en prĂ©venir lâentourage. La famille et les intervenants doivent respecter le plus possible son dĂ©sir profond. Article II â Domicile et environnement Le lieu de vie de la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante, domicile personnel ou Ă©tablissement, doit ĂȘtre choisi par elle et adaptĂ© Ă ses besoins. La personne ĂągĂ©e dĂ©pendante ou Ă autonomie rĂ©duite rĂ©side le plus souvent dans son domicile personnel. Des amĂ©nagements doivent ĂȘtre proposĂ©s pour lui permettre de rester chez elle. Lorsque le soutien au domicile atteint ses limites, la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante peut choisir de vivre dans une institution ou une famille dâaccueil qui deviendra son nouveau domicile. Un handicap mental rend souvent impossible la poursuite de la vie au domicile. Dans ce cas lâindication et le choix du lieu dâaccueil doivent ĂȘtre Ă©valuĂ©s avec la personne et avec ses proches. Ce choix doit rechercher la solution la mieux adaptĂ©e au cas individuel de la personne malade. Son confort moral et physique, sa qualitĂ© de vie doivent ĂȘtre lâobjectif constant, quelle que soit la structure dâaccueil. Lâarchitecture des Ă©tablissements doit ĂȘtre conçue pour rĂ©pondre aux besoins de la vie privĂ©e. Un espace doit ĂȘtre organisĂ© pour favoriser lâaccessibilitĂ©, lâorientation, les dĂ©placements et garantir les meilleures conditions de sĂ©curitĂ©. Article III â Une vie sociale malgrĂ© les handicaps Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit conserver la libertĂ© de communiquer, de se dĂ©placer et de participer Ă la vie de la sociĂ©tĂ©. Les urbanistes doivent prendre en compte le vieillissement de la population pour lâamĂ©nagement de la citĂ©. Les lieux publics et les transports en commun doivent ĂȘtre amĂ©nagĂ©s pour ĂȘtre accessibles aux personnes ĂągĂ©es, ainsi quâĂ tout handicapĂ© et faciliter leur participation Ă la vie sociale et culturelle. La vie quotidienne doit prendre en compte le rythme et les difficultĂ©s des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, que ce soit en institution ou au domicile. Toute personne ĂągĂ©e doit ĂȘtre informĂ©e de façon claire et prĂ©cise sur ses droits sociaux et sur lâĂ©volution de la lĂ©gislation qui la concerne. Article IV â PrĂ©sence et rĂŽle des proches Le maintien des relations familiales et des rĂ©seaux amicaux est indispensable aux personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. Le rĂŽle des familles, qui entourent de leurs soins leurs parents ĂągĂ©s dĂ©pendants Ă domicile, doit ĂȘtre reconnu. Ces familles doivent ĂȘtre soutenues dans leurs tĂąches notamment sur le plan psychologique. Dans les institutions, la coopĂ©ration des proches Ă la qualitĂ© de vie doit ĂȘtre encouragĂ©e et facilitĂ©e. En cas dâabsence ou de dĂ©faillance des proches, câest au personnel et aux bĂ©nĂ©voles de les supplĂ©er. Une personne ĂągĂ©e doit ĂȘtre protĂ©gĂ©e des actions visant Ă la sĂ©parer dâun tiers avec qui, de façon mutuellement consentie, elle entretient ou souhaite avoir une relation intime. La vie affective existe toujours, la vie sexuelle se maintient souvent au grand Ăąge, il faut les respecter. Article V â Patrimoine et revenus Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit pouvoir garder la maĂźtrise de son patrimoine et de ses revenus disponibles. Elle doit pouvoir en disposer conformĂ©ment Ă ses dĂ©sirs, sous rĂ©serve dâune protection lĂ©gale, en cas de dĂ©pendance psychique. Il est indispensable que les ressources dâune personne ĂągĂ©e soient complĂ©tĂ©es lorsquâelles ne lui permettent pas dâassumer le coĂ»t des handicaps. Article VI â Valorisation de lâactivitĂ© Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit ĂȘtre encouragĂ©e Ă conserver des activitĂ©s. Des besoins dâexpression et des capacitĂ©s dâaccomplissement persistent, mĂȘme chez des personnes ĂągĂ©es qui ont un affaiblissement intellectuel sĂ©vĂšre. DĂ©velopper des centres dâintĂ©rĂȘt Ă©vite la sensation de dĂ©valorisation et dâinutilitĂ©. La participation volontaire Ă des rĂ©alisations diversifiĂ©es et valorisantes familiales, mais aussi sociales, Ă©conomiques, artistiques, culturelles, associatives, ludiques, etc. doit ĂȘtre favorisĂ©e. LâactivitĂ© ne doit pas ĂȘtre une animation stĂ©rĂ©otypĂ©e, mais doit permettre lâexpression des aspirations de chaque personne ĂągĂ©e. Une personne ĂągĂ©e mentalement dĂ©ficitaire doit pouvoir participer Ă des activitĂ©s adaptĂ©es. Les activitĂ©s infantilisantes ou dĂ©valorisantes sont Ă rejeter. Article VII â LibertĂ© de conscience et pratique religieuse Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit pouvoir participer aux activitĂ©s religieuses ou philosophiques de son choix. Chaque Ă©tablissement doit disposer dâun local dâaccĂšs aisĂ©, pouvant servir de lieu de culte, et permettre la visite des reprĂ©sentants des diverses religions. Les rites et usages religieux sâaccomplissent dans le respect mutuel. Article VIII â PrĂ©server lâautonomie et prĂ©venir La prĂ©vention de la dĂ©pendance est une nĂ©cessitĂ© pour lâindividu qui vieillit. La vieillesse est un Ă©tat physiologique qui nâappelle pas en soi de mĂ©dicalisation. La dĂ©pendance physique ou psychique rĂ©sulte dâĂ©tats pathologiques, dont certains peuvent ĂȘtre prĂ©venus ou traitĂ©s. Une dĂ©marche mĂ©dicale prĂ©ventive se justifie donc, chaque fois que son efficacitĂ© est dĂ©montrĂ©e. Les moyens de prĂ©vention doivent faire lâobjet dâune information claire et objective du public, en particulier des personnes ĂągĂ©es, et ĂȘtre accessibles Ă tous. Article IX â Droit aux soins Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit avoir, comme toute autre, accĂšs aux soins qui lui sont utiles. Aucune personne ĂągĂ©e ne doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme un objet passif de soins, que ce soit au domicile, en institution ou Ă lâhĂŽpital. LâaccĂšs aux soins doit se faire en temps utile en fonction du cas personnel de chaque malade et non dâune discrimination par lâĂąge. Les soins comprennent tous les actes mĂ©dicaux et paramĂ©dicaux qui permettent la guĂ©rison chaque fois que cet objectif peut ĂȘtre atteint. Ces soins visent aussi Ă rééduquer les fonctions et compenser les handicaps. Ils sâappliquent Ă amĂ©liorer la qualitĂ© de vie en soulageant la douleur, Ă maintenir la luciditĂ© et le confort du malade, en rĂ©amĂ©nageant espoirs et projets. LâhĂŽpital doit disposer des compĂ©tences et des moyens dâassurer sa mission de service public auprĂšs des personnes ĂągĂ©es malades. Les institutions dâaccueil doivent disposer des locaux et des compĂ©tences nĂ©cessaires Ă la prise en charge des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, en particulier dĂ©pendantes psychiques. Les dĂ©lais administratifs abusifs qui retardent lâentrĂ©e dans lâinstitution choisie doivent ĂȘtre abolis. La tarification des soins doit ĂȘtre dĂ©terminĂ©e en fonction des besoins de la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante, et non de la nature du service ou de lâĂ©tablissement qui la prend en charge. Article X â Qualification des intervenants Les soins que requiert une personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doivent ĂȘtre dispensĂ©s par des intervenants formĂ©s, en nombre suffisant. Une formation spĂ©cifique en gĂ©rontologie doit ĂȘtre dispensĂ©e Ă tous ceux qui ont une activitĂ© professionnelle qui concerne les personnes ĂągĂ©es. Cette formation doit ĂȘtre initiale et continue, elle concerne en particulier, mais non exclusivement, tous les corps de mĂ©tier de la santĂ©. Ces intervenants doivent bĂ©nĂ©ficier dâune analyse des attitudes, des pratiques et dâun soutien psychologique. Article XI â Respect de la fin de vie Soins et assistance doivent ĂȘtre procurĂ©s Ă la personne ĂągĂ©e en fin de vie et Ă sa famille. Certes, les affections sĂ©vĂšres et les affections mortelles ne doivent pas ĂȘtre confondues le renoncement thĂ©rapeutique chez une personne curable constitue un risque aussi inacceptable que celui dâun acharnement thĂ©rapeutique injustifiĂ©. Mais, lorsque la mort approche, la personne ĂągĂ©e doit ĂȘtre entourĂ©e de soins et dâattentions adaptĂ©s Ă son Ă©tat. Le refus de lâacharnement ne signifie pas un abandon des soins mais doit, au contraire, se traduire par un accompagnement qui veille Ă combattre efficacement toute la douleur physique et Ă prendre en charge la douleur morale. La personne ĂągĂ©e doit pouvoir terminer sa vie naturellement et confortablement, entourĂ©e de ses proches, dans le respect de ses convictions et en tenant compte de ses avis. Que la mort ait lieu au domicile, Ă lâhĂŽpital ou en institution, le personnel doit ĂȘtre formĂ© aux aspects techniques et relationnels de lâaccompagnement des personnes ĂągĂ©es et de leur famille avant et aprĂšs de dĂ©cĂšs. Article XII â La recherche une prioritĂ© et un devoir La recherche multidisciplinaire sur le vieillissement et la dĂ©pendance est une prioritĂ©. Seule la recherche peut permettre une meilleure connaissance des dĂ©ficiences et des maladies liĂ©es Ă lâĂąge et faciliter leur prĂ©vention. Une telle recherche implique aussi bien les disciplines biomĂ©dicales et de la santĂ© publique que les sciences humaines et les sciences Ă©conomiques. Le dĂ©veloppement dâune recherche gĂ©rontologique peut Ă la fois amĂ©liorer la qualitĂ© de vie des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, diminuer leurs souffrances et les coĂ»ts de leur prise en charge. Il y a un devoir de recherche sur le flĂ©au que reprĂ©sentent les dĂ©pendances associĂ©es au grand Ăąge. Il y a un droit pour tous ceux qui en sont ou en seront frappĂ©s Ă bĂ©nĂ©ficier des progrĂšs de la recherche. Article XIII â Exercice des droits et Protection juridique de la personne âą Toute personne en situation de dĂ©pendance doit voir protĂ©gĂ©s non seulement ses biens mais aussi sa personne. Ceux qui initient ou qui appliquent une mesure de protection ont le devoir dâĂ©valuer ses consĂ©quences affectives et sociales. Lâexercice effectif de la totalitĂ© de leurs droits civiques doit ĂȘtre assurĂ© aux personnes ĂągĂ©es y compris le droit de vote, en lâabsence de tutelle. La sĂ©curitĂ© physique et morale contre toutes agressions et maltraitances doit ĂȘtre sauvegardĂ©e. Lors de lâentrĂ©e en institution privĂ©e ou publique ou dâun placement dans une famille dâaccueil, les conditions de rĂ©sidence doivent ĂȘtre garanties par un contrat explicite, la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante peut avoir recours au conseil de son choix. Tout changement de lieu de rĂ©sidence ou mĂȘme de chambre doit faire lâobjet dâune concertation avec lâintĂ©ressĂ©e. Lors de la mise en Ćuvre des protections prĂ©vues par le Code civil sauvegarde de justice, curatelle ou tutelle, il faut considĂ©rer avec attention que le besoin de protection nâest pas forcĂ©ment total, ni dĂ©finitif la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante protĂ©gĂ©e doit pouvoir continuer Ă donner son avis chaque fois que cela est nĂ©cessaire et possible ; la dĂ©pendance psychique nâexclut pas que la personne ĂągĂ©e puisse exprimer des orientations de vie et doive toujours ĂȘtre informĂ©e des actes effectuĂ©s en son nom. Article XIV â Lâinformation, meilleur moyen de lutte contre lâexclusion Lâensemble de la population doit ĂȘtre informĂ© des difficultĂ©s quâĂ©prouvent les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. Cette information doit ĂȘtre la plus large possible. Lâignorance aboutit trop souvent Ă une exclusion qui ne prend pas en compte les capacitĂ©s restantes ni les dĂ©sirs de la personne. Lâexclusion peut rĂ©sulter aussi bien dâune surprotection infantilisante que dâun rejet ou dâun refus de la rĂ©ponse aux besoins. Lâinformation concerne aussi les actions immĂ©diates possibles. LâĂ©ventail des services et institutions capables de rĂ©pondre aux besoins des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes est trop souvent mĂ©connu, mĂȘme des professionnels. Faire toucher du doigt la rĂ©alitĂ© du problĂšme et sa complexitĂ© peut ĂȘtre une puissante action de prĂ©vention vis-Ă -vis de lâexclusion des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes et peut Ă©viter un rĂ©flexe dĂ©missionnaire de leur part. Lorsquâil sera admis par tous que les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes ont droit au respect absolu de leurs libertĂ©s dâadulte et de leur dignitĂ© dâĂȘtre humain, cette charte sera appliquĂ©e dans son esprit.
Ladmission est prononcée par le directeur. Contacts: de 8h à 12h et de 13h45 à 17h30 au .00. Charte des droits et libertés de la personne ùgée en situation de handicap ou de dépendance. Charte des droits et libertés de la personne accueillie.
Le LangeOis est un Etablissement d'HĂ©bergement pour Personnes ĂgĂ©es DĂ©pendantes EHPAD situĂ© sur la commune de Langeais 37130. Cet Ă©tablissement public autonome peut accueillir 83 personnes en hĂ©bergement permanent. Le quartier du Pont Levis LâhĂ©bergement est assurĂ© en chambres individuelles rĂ©parties sur 3 niveaux desservis par 2 ascenseurs. Six chambres sont amĂ©nagĂ©es pour personne Ă forte corpulence et 14 personnes peuvent vivre au sein dâune unitĂ© de vie protĂ©gĂ©e. La Gabare, l'unitĂ© de vie protĂ©gĂ©e Ouvert sur lâextĂ©rieur, le jardin principal propose une aire de jeux pour enfants et un espace de motricitĂ© pour adultes mis Ă la disposition des langeaisiens et des visiteurs. Trois autres espaces extĂ©rieurs sont proposĂ©s un jardin intĂ©rieur, un jardin attenant Ă lâunitĂ© de vie protĂ©gĂ©e et une terrasse au 2Ăšme Ă©tage. EtablissementEtablissement L'Etablissement cherche Ă respecter les valeurs Ă©thiques de la des droits et libertĂ©s de la personne ĂągĂ©e en situation de handicap ou de dĂ©pendance. Aide de jeux attenante Ă disposition des enfants du quartier sous la responsabilitĂ© de leurs accompagnants.
Votreséjour. Livret d'Accueil du Résident. Tarifs. Contrat de séjour. Réglement de fonctionnement. Charte des droits et libertés de la personne accueillie.
Si vous souhaitez nous alerter sur un Ă©vĂ©nement susceptible de reflĂ©ter une situation contraire Ă lâĂ©thique et notamment tout fait de corruption, de trafic dâinfluence et plus gĂ©nĂ©ralement toute violation dâune Loi ou dâun RĂšglement, vous pouvez nous Ă©crire Ă lâadresse ethique SAS La Maison du Pays de Rauzan - SiĂšge social Zone Artisanale Daubert 33420 Rauzan - TĂ©l. - Fax - Email contact Capital social 20 300 ⏠- RCS Libourne - Siret 419 564 828 00020 - Code NAF 8730A - FINESS 330791153 - N° TVA intra FR89 419 564 828
YBAxi.