ConformĂ©mentĂ  la LOI n° 2016-87 du 2 fĂ©vrier 2016 crĂ©ant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie : Toute personne majeure peut donner par avance des instructions afin de prĂ©ciser ses souhaits dans l’hypothĂšse oĂč elle serait dans l’incapacitĂ© d’exprimer sa volontĂ©. Non-divulgation de prĂ©sence. DĂ©couvrir nos EPHAD EPHAD D'EQUEMAUVILLE EPHAD TROUVILLE SUR MER LES TARIFS EPHAD Etablissement d'HĂ©bergement pour Personnes AgĂ©es DĂ©pendantes Objectifs de nos EHPAD DonnĂ©es lĂ©gislatives Nos Ă©tablissements se conforment aux textes en vigueur qui rĂ©gissent les Ă©tablissements d'accueil des personnes ĂągĂ©es, Ă  savoir la loi de 1975 534 & 535, de mĂȘme, nous sommes soucieux de respecter la Charte des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes». Objectifs spĂ©cifiques Outre la conformitĂ© Ă  ces textes garantissant la sĂ©curitĂ©, les soins et le confort des rĂ©sidents, notre volontĂ© est de dĂ©velopper les objectifs suivants 1. Nous souhaitons proposer Ă  toute personne ĂągĂ©e accueillie, les moyens nĂ©cessaires Ă  son appropriation rapide et durable des lieux et Ă  son intĂ©gration sociale. En effet, quitter son domicile est une Ă©preuve difficile pour toute personne qui rentre en maison de retraite. Pour cette raison, nous avons dĂ©veloppĂ© un esprit d'accueil et une mĂ©thodologie qui facilitent la prise de repĂšres personnalisĂ©s dĂšs l'arrivĂ©e de la personne ĂągĂ©e dans ce qui doit devenir son chez soi ». Tout au long de son sĂ©jour dans notre structure, nous mettrons tout en Ɠuvre pour que la personne retrouve des habitudes simples, mais structurantes, de ce qui faisait sa vie quotidienne avant l'entrĂ©e en maison de retraite. 2. Vivre en maison de retraite est une Ă©tape possible de la vie de la personne. Il est primordial, pour nous, que toute la richesse et la singularitĂ© de l'histoire de Vie de la personne accueillie dans notre structure ne soit pas mĂ©connue. C'est pourquoi, nous voulons attacher une importance toute particuliĂšre Ă  la connaissance » de tout ce qui fait et a fait la spĂ©cificitĂ© de la personne que nous accueillons. Ainsi, nous valoriserons la personne dans l'intĂ©gralitĂ© de ce qu'elle est, avec son histoire, mais aussi ses projets afin qu'elle se sente reconnue ». C'est Ă  cette condition que la personne ĂągĂ©e pourra exercer son autonomie de pensĂ©e, notamment dans ses choix existentiels, fondamentaux et que nous pourrons l'accompagner dans ses Ă©ventuelles dĂ©pendances, dans le respect de sa dignitĂ©. 3. La maison de retraite veut ĂȘtre un vĂ©ritable lieu de Vie dans lequel des individus rĂ©sidents, familles, professionnels se rencontrent et construisent des Ă©changes humains, respectueux et dynamiques. Pour ce faire, nous mettons Ă  disposition des personnes ĂągĂ©es une Ă©quipe de professionnels compĂ©tents et disponibles, dans laquelle chacun travaille dans un esprit collectif de complĂ©mentaritĂ©. L'objectif commun qui rĂ©unit les professionnels de la maison de retraite est d'assurer le bien-ĂȘtre physique et psychique des rĂ©sidents. Nous souhaitons dĂ©velopper un esprit de convivialitĂ© et d'entraide inter professionnels, base d'une prestation efficace et de qualitĂ© et qui permet Ă  toute personne vivant ou passant » dans notre structure de ressentir un souffle de Vie et d'optimisme. Les personnels de nos EHPAD La prise en charge de nos rĂ©sidents est assurĂ©e par une Ă©quipe pluridisciplinaire composĂ©e de mĂ©decins coordonnateurs, cadres de santĂ©, infirmiĂšres coordinatrices, infirmiers, aides-soignants, assistants de soins en gĂ©rontologie, animatrices, neuropsychologues, Ă©ducateurs sportifs. Peuvent Ă©galement intervenir des prestataires libĂ©raux tels que les coiffeurs, kinĂ©sithĂ©rapeutes, pĂ©dicures, etc.

Chartedes droits & libertĂ©s de la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante. Charte des droits & libertĂ©s de la personne accueillie. Charte d'animation gĂ©rontologie AccĂ©der au Portail national d’information pour l’autonomie des personnes ĂągĂ©es et l’accompagnement de leurs proches lancĂ© le 4 Juin 2015 par le MinistĂšre des Affaires sociales, de la santĂ© et des

Établie dans le cadre des concertations engagĂ©es par la Ministre AgnĂšs BUZYN sur les enjeux de l’accompagnement des personnes ĂągĂ©es, la contribution de la FNAQPA fait Ă©tat des propositions de la FĂ©dĂ©ration sur la nĂ©cessaire recomposition de l’offre d’hĂ©bergement et la refondation du modĂšle des maisons de retraite. DĂ©ficit d’image, augmentation des besoins mĂ©dicotechniques de la population hĂ©bergĂ©e, contexte Ă©conomique tendu, normalisation croissante, injonctions contradictoires, difficultĂ©s de recrutement tels sont les dĂ©fis qu’affrontent actuellement les maisons de retraite. DĂ©taillĂ©e dans sa contribution, la FNAQPA appelle Ă  une rĂ©organisation de l’offre des Ă©tablissements, primordiale pour l’avenir de l’accompagnement des personnes ĂągĂ©es, cette Ă©volution ne pouvant se faire sans se poser la question, au prĂ©alable, de la mission que l’on entend confier aux maisons de retraite de demain. La prĂ©sente contribution s’inscrit dans la suite du tour de table organisĂ© le 23 mars 2018 par Madame AgnĂšs BUZYN, la Ministre des SolidaritĂ©s et de la SantĂ©, et reprend et approfondit les idĂ©es et les propositions prĂ©sentĂ©es ce jour-lĂ  par la FNAQPA. Lire aussi RĂ©forme des EHPAD pour la FEHAP, l’équilibre est Ă©galement Ă  trouver par des critĂšres objectifs DĂ©ficit d’image, augmentation des besoins mĂ©dicotechniques de la population hĂ©bergĂ©e, contexte Ă©conomique tendu, normalisation croissante, injonctions contradictoires, difficultĂ©s de recrutement tels sont les dĂ©fis qu’affrontent actuellement les maisons de retraite. L’avenir de l’accompagnement des personnes ĂągĂ©es passe nĂ©cessairement, pour la FNAQPA, par une recomposition de l’offre d’hĂ©bergement et une refondation du modĂšle des maisons de retraite. En prĂ©ambule, la FNAQPA appelle de ses vƓux que le H » de EHPAD ne devienne pas celui d’ hospitalier » comme on peut l’entendre souvent, mais devienne au contraire celui d’ habitat » un habitat inclusif dans lequel des personnes ĂągĂ©es fragilisĂ©es puissent dĂ©velopper un nouveau projet de vie dans un cadre ouvert sur l’extĂ©rieur, axĂ© sur la vie sociale, respectueux de leurs droits et libertĂ©s et assurant la prĂ©servation de leurs capacitĂ©s restantes. Les Ă©tablissements sont Ă  la croisĂ©e des chemins entre le sanitaire et le social. Depuis 20 ans, les politiques publiques envers le grand Ăąge se sont surtout construites autour des politiques de santĂ©. Aujourd’hui encore, les dĂ©bats sont focalisĂ©s autour des questions sanitaires moyens de mĂ©dicalisation supplĂ©mentaires, augmentation du ratio de personnel soignant, parcours de soins, gestion du risque. Et l’on s’éloigne de plus en plus des attentes des personnes ĂągĂ©es elles-mĂȘmes et des missions des Ă©tablissements telles qu’elles sont dĂ©finies dans le Code de l’action sociale et des familles. Monsieur Bernard BONNE, dans son rapport rendu le 7 mars 2018, fait ainsi le constat d’une approche excessivement mĂ©dicalisĂ©e de l’EHPAD ». Il dĂ©nonce une dĂ©rive sanitaire d’établissements qui sont initialement censĂ©s camper un lieu de vie » et non un lieu de soins » et s’interroge sur la surmĂ©dicalisation » de certains Ă©tablissements qui ne remplissent plus leur mission d’accompagnement de la dĂ©pendance, Ă  laquelle s’est substituĂ©e une simple mission de veille sanitaire. Quelles missions entend-on confier aux Ă©tablissements de demain ? Il convient en effet de poser la question de la mission que l’on entend confier aux maisons de retraite de demain avant d’envisager leur Ă©volution. Jusqu’à prĂ©sent, nos Ă©tablissements n’ont pas une mission de santĂ© publique, mĂȘme s’ils y concourent. Le volet mĂ©dical de l’accompagnement des personnes ĂągĂ©es vulnĂ©rables a pourtant tendance Ă  prendre le pas sur le volet social. Et cette tendance ne fait que s’accentuer sous l’impulsion des politiques d’admission dĂ©veloppĂ©es ces derniĂšres annĂ©es par les pouvoirs publics qui visent Ă  orienter les maisons de retraite vers l’accueil de la grande dĂ©pendance. Cette dĂ©rive sanitaire » que nous constatons Ă  l’instar de Bernard BONNE nous interroge sur les missions. Est-ce que l’accompagnement des six derniers mois des personnes en situation de grande fragilitĂ© doit devenir la seule mission de ces Ă©tablissements ? Auquel cas, il faut en tirer les consĂ©quences et les transformer en Ă©tablissement sanitaire. La FNAQPA est nĂ©anmoins dubitative. Nous demeurons convaincus que ce n’est pas la mission de ces Ă©tablissements dont le volet social reste essentiel. De maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, il est douteux que cela puisse concerner plus de 600 000 places sur le territoire. Ou bien souhaite-t-on conserver les missions actuelles de ces Ă©tablissements rupture de l’isolement, prĂ©vention et prĂ©servation des capacitĂ©s restantes ? Cela supposera alors de redonner toute son ampleur Ă  la dimension sociale de l’accompagnement actuellement Ă©clipsĂ©e au profit du volet mĂ©dical. Le soin n’est pas absent des prĂ©occupations des personnes ĂągĂ©es, mais il doit ĂȘtre au service de leur projet de vie et non une fin en soi. Les personnes veulent ĂȘtre soignĂ©es pour vivre et non vivre pour ĂȘtre soignĂ©es. Quels sont les grands enjeux de l’accompagnement des personnes ĂągĂ©es ? Le choix du modĂšle de la maison de retraite de demain doit se faire au regard des grands enjeux de l’accompagnement des personnes ĂągĂ©es. Le lien social il s’agit de l’attente premiĂšre des personnes ĂągĂ©es. La personne ĂągĂ©e est en demande de plus de sorties personnelles et organisĂ©es, de plus de relations sociales, et de plus de temps dĂ©diĂ© par les aidants professionnels Ă  la relation sociale. Cela implique notamment d’augmenter le nombre de personnels et d’adapter l’environnement extĂ©rieur Ă  l’établissement, Ă  savoir notamment les transports, l’urbanisme et l’accessibilitĂ©. Le respect de la citoyennetĂ© et de la libertĂ© c’est lĂ  aussi une autre attente importante des personnes ĂągĂ©es accompagnĂ©es qui se plaignent en effet des atteintes Ă  leur autonomie citoyenne. La personne ĂągĂ©e accompagnĂ©e est un citoyen comme les autres. Ainsi que le rappelle le Code de l’action sociale et des familles, elle jouit des mĂȘmes droits et libertĂ©s que tout un chacun. Le problĂšme vient de l’accessibilitĂ© si elle possĂšde les droits, elle n’est pas toujours en mesure de les exercer du fait de sa situation de faiblesse. Or le propre d’une sociĂ©tĂ© inclusive est de permettre Ă  tous, y compris Ă  ses membres les plus vulnĂ©rables, d’exercer leurs droits et libertĂ©s. Les actions d’assistance, de soutien, dans les divers actes de la vie font d’ailleurs partie intĂ©grante de la mission des Ă©tablissements mĂ©dico-sociaux. Mais cela suppose, lĂ  aussi, un personnel en nombre suffisant et dont la disponibilitĂ© ne soit pas en grande partie absorbĂ©e par de la gestion du risque. La normalisation croissante l’accroissement normatif et la rĂ©glementation plĂ©thorique et byzantine en dĂ©coulant coĂ»tent non seulement cher, mais surtout en vient Ă  constituer un obstacle Ă  la rĂ©ponse aux attentes des personnes ĂągĂ©es. Ainsi que le pointe fort justement Pierre RICORDEAU dans son rĂ©cent rapport, les exigences de normalisation croissantes mettent en tension la maison de retraite comme lieu de vie et les logiques de sĂ©curitĂ© propres Ă  un Ă©tablissement relevant du champ sanitaire. Cette tension est source d’injonctions contradictoires pour les professionnels. Surtout, elle s’oppose au bien-ĂȘtre et Ă  la citoyennetĂ© des personnes rĂ©sidant en Ă©tablissement, empĂȘchant qu’elles s’y sentent vĂ©ritablement chez elles. Lorsque l’on interroge, par exemple, un directeur sur les attentes des personnes ĂągĂ©es en matiĂšre d’alimentation, la rĂ©ponse est qu’elles veulent des Ɠufs Ă  la coque, un steak saignant
 choses que les normes rendent compliquĂ©es, voire impossibles puisque la viande doit ĂȘtre cuite Ă  cƓur Ă  une tempĂ©rature empĂȘchant qu’elle puisse ĂȘtre servie saignante. Aucun restaurant n’est soumis Ă  de telles restrictions. Or les Ă©tablissements sont les premiers restaurants de France avec plus de deux millions de repas servis par jour. L’attractivitĂ© il s’agit d’un enjeu majeur pour les maisons de retraite. Leur image n’a jamais Ă©tĂ© aussi mauvaise. De ce fait, le nombre de personnes ĂągĂ©es qui envisageraient de venir y vivre volontiers se rĂ©duit d’annĂ©e en annĂ©e. Il devient dĂ©sormais, en outre, de plus en plus difficile de recruter des professionnels, alors que le nombre de postes Ă  pourvoir se comptent en centaines de milliers. Cela ne doit cependant pas occulter le fait qu’il existe un dĂ©calage considĂ©rable entre l’opinion publique et l’avis des personnes ĂągĂ©es hĂ©bergĂ©es, puisque 86 % d’entre elles se disent satisfaites. La prĂ©vention piĂšce maĂźtresse de la stratĂ©gie nationale de santĂ© et faisant maintenant l’objet d’un plan spĂ©cifique pour les Ă©tablissements, la prĂ©vention est un enjeu fondamental de l’accompagnement des personnes ĂągĂ©es. La FNAQPA est favorable Ă  la valorisation de la qualitĂ© et de la prĂ©vention dans les Ă©tablissements. Le systĂšme de tarification actuel engendre plutĂŽt une prime Ă  la dĂ©pendance et pĂ©nalise les Ă©tablissements faisant de la prĂ©vention. La prĂ©vention est la mission premiĂšre des Ă©tablissements sociaux et mĂ©dico-sociaux. On a perdu de vue les GIR 4 qui reprĂ©sentent le vrai dĂ©fi de l’accompagnement, celui d’éviter que des personnes ĂągĂ©es voient leur dĂ©pendance s’accroitre. D’une certaine maniĂšre, il est plus simple d’accompagner au quotidien les personnes en GIR 1 et 2 souvent grabataires, elles demandent un accompagnement moins complexe et qui est mieux financĂ©. Le vrai travail de prĂ©vention est de faire en sorte que les personnes en GIR 3-4 ne deviennent pas des GIR 1-2. L’accompagnement des personnes atteintes de maladies neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives et apparentĂ©es les troubles cognitifs sont la premiĂšre cause d’entrĂ©e en Ă©tablissement. Or la dimension sociale de l’accompagnement de ces personnes, notamment au stade lĂ©ger et modĂ©rĂ©, est fondamentale pour leur qualitĂ© de vie au quotidien. C’est l’un des enjeux des missions assignĂ©es aux Ă©tablissements. Ce que propose la FNAQPA Au regard de ces enjeux, la FNAQPA propose de rĂ©organiser l’offre des Ă©tablissements, en prĂ©voyant Des Ă©tablissements qui seraient entre l’EHPAD actuel et l’USLD, avec une mĂ©dicalisation plus poussĂ©e, vĂ©ritablement Ă©quipĂ©s pour un accompagnement mĂ©dicotechnique de la fin de vie. Des Ă©tablissements se situant entre la rĂ©sidence autonomie et l’EHPAD qui seraient des rĂ©sidences seniors mĂ©dico-sociales et qui apporteraient des rĂ©ponses plus sociales, tournĂ©s vers la prĂ©vention et la prĂ©servation des capacitĂ©s restantes. Ces rĂ©sidences seraient notamment Ă  mĂȘme d’accueillir de maniĂšre temporaire ou permanente les personnes atteintes de troubles cognitifs qui requiĂšrent un accompagnement avant tout social. Cette recomposition et cette diversification de l’offre est d’autant plus pertinente que Elle rĂ©pond aux enjeux de l’accompagnement des personnes ĂągĂ©es identifiĂ©s plus haut Ă  l’heure actuelle le modĂšle d’hĂ©bergement qui est plĂ©biscitĂ© par le grand public est celui des rĂ©sidences services. PrĂšs d’une personne sur deux envisagerait d’y aller une fois Ă  la retraite et 83% en ont une bonne opinion. Cette faveur s’explique prĂ©cisĂ©ment par le fait que les rĂ©sidences services Ă©chappent aux contraintes institutionnelles et qu’elles rĂ©pondent parfaitement aux attentes des personnes ĂągĂ©es, assurant Ă  la fois la sĂ©curitĂ©, la libertĂ© et lien social. Nos Ă©tablissements doivent s’inspirer des rĂ©sidences services s’ils veulent redevenir attractifs et rĂ©pondre aux attentes du public. Cela dĂ©montre en outre Ă  quel point la normalisation et la standardisation desservent les maisons de retraite. Les personnes en GIR 1-2 reprĂ©sentent 55% de la population hĂ©bergĂ©e, l’autre partie Ă©tant composĂ©e de GIR 3-4 37% et de GIR 5-6 8%. Autrement dit, seule la moitiĂ© de la population hĂ©bergĂ©e requiert des soins mĂ©dicotechniques lourds, l’autre ayant surtout besoin d’un accompagnement social favorisant la prĂ©servation de son autonomie. On constate le manque d’un Ă©chelon intermĂ©diaire entre l’EHPAD dont le modĂšle institutionnel, sĂ©curitaire, standardisĂ© est dĂ©passĂ© et ne rĂ©pond pas aux attentes des personnes, et le domicile. DiffĂ©rents habitats se dĂ©veloppent les rĂ©sidences autonomies, qui ont Ă©tĂ© rĂ©novĂ©es par la loi d’adaptation de la sociĂ©tĂ© au vieillissement mais souffrent d’un modĂšle Ă©conomique obsolĂšte, d’une concurrence avec les rĂ©sidences services et parfois d’une vĂ©tustĂ© du bĂąti, les rĂ©sidences services et d’autres habitats intermĂ©diaires. Or, il existe 7000 EHPAD en France, contre un peu plus de 2000 rĂ©sidences autonomie et quelques centaines de rĂ©sidences services 540 en 2017. Il serait regrettable de ne pas s’appuyer sur l’existant en l’adaptant. Il serait important de laisser aux Ă©tablissements le choix de la façon de s’adapter face Ă  cette recomposition. Le Code de l’action sociale et des familles parle de territoire et d’évaluation et invite les Ă©tablissements Ă  se positionner sur un territoire donnĂ©. Ces derniers ont une marge de libertĂ© dans les orientations qu’ils souhaitent donner Ă  leur projet. Un projet d’établissement est d’abord spĂ©cifique Ă  ses valeurs. Il est Ă©galement spĂ©cifique Ă  un territoire et Ă  la maniĂšre dont l’établissement entend se positionner dessus. Il faut laisser aux Ă©tablissements la libertĂ© de s’adapter aux besoins d’un territoire donnĂ©. Certains vont faire le choix de la mĂ©dicalisation pour accueillir une population ayant des besoins mĂ©dicotechniques importants. D’autres vont privilĂ©gier un projet plus social pouvant notamment s’adresser aux personnes atteintes de troubles cognitifs. C’est une erreur fondamentale d’enfermer les maisons de retraite dans l’accueil de la grande dĂ©pendance et le soin, et de mettre ainsi les personnes qui y rĂ©sident Ă  part. Vers une transformation inclusive des Ă©tablissements Il faut amorcer une transformation inclusive des Ă©tablissements. Cela suppose Un changement de paradigme le changement de paradigme est d’abord la rĂ©ponse aux attentes individuelles des personnes et un accompagnement individuel. Ce nouveau paradigme, dans lequel l’individualisation prime, doit nous amener vers des Ă©tablissements vĂ©ritablement inclusifs. Cette transformation inclusive nĂ©cessite des changements trĂšs importants en termes de culture, de fonctionnement et de pratiques. Les Ă©tablissements doivent sortir de la logique institutionnelle pour que leur organisation s’adapte aux individus, alors que c’est aujourd’hui l’inverse. Ce n’est qu’à cette condition que les rĂ©ponses apportĂ©es respecteront vĂ©ritablement la citoyennetĂ© des personnes accompagnĂ©es. La FNAQPA se fĂ©licite, Ă  cet Ă©gard, du choix de la sociĂ©tĂ© inclusive », et de ses dĂ©terminants, comme thĂšme du chapitre prospectif du rapport de la CNSA de cette annĂ©e. La coconstruction avec les personnes qui vivent et qui travaillent dans l’établissement. En 2013, la CNSA a consacrĂ© le chapitre prospectif de son rapport Ă  la participation des personnes ĂągĂ©es et des personnes en situation de handicap. La participation dans sa forme la plus poussĂ©e est l’une des conditions d’une sociĂ©tĂ© inclusive il faut aller au-delĂ  de la simple consultation des personnes ; tout d’abord en donnant des suites aux avis exprimĂ©s par les personnes et leurs reprĂ©sentants, ensuite, en mettant en place une vĂ©ritable coconstruction qui ne se limite pas Ă  une simple consultation ». Redonner toute sa dimension sociale Ă  l’accompagnement l’accompagnement du vieillissement est mĂ©dico-social, mais le social doit ĂȘtre plus important que le mĂ©dical, le soin Ă©tant au service du projet social. Cela passe par une diversification des profils intervenant en maison de retraite. On manque de psychologues, d’animateurs, d’aides mĂ©dico-psychologiques, d’accompagnants Ă©ducatif et social, d’ergothĂ©rapeutes et surtout de travailleurs sociaux. La France est quasiment le seul pays oĂč, en dehors du directeur, la premiĂšre personne que rencontre une personne ĂągĂ©e entrant en Ă©tablissement est un mĂ©decin. Dans les autres pays, on rencontre gĂ©nĂ©ralement en premier un travailleur social. C’est une dimension qui manque dans la rĂ©ponse aux attentes des personnes ĂągĂ©es. Toujours dans cette optique, il serait dommage de revenir sur le diplĂŽme d’État d’accompagnant Ă©ducatif et social mis en place en 2016. Il faut au contraire persĂ©vĂ©rer dans cette voie. D’autant que les personnels des Ă©tablissements se disent plutĂŽt satisfaits de cette formation. L’abandon du nom EHPAD la question du nom n’est pas anodine. Cet acronyme et les termes qu’il recouvre ont un caractĂšre stigmatisant pour les personnes concernĂ©es, sans parler du manque d’attractivitĂ©. La FNAQPA avait pris l’initiative d’organiser un concours invitant les Ă©tablissements participants Ă  proposer de nouveaux noms et c’est l’appellation maison des Ăąges » qui a Ă©tĂ© primĂ©e Ă  cette occasion. Elle a par ailleurs portĂ© la proposition d’abandonner cette appellation Ă  l’occasion des concertations sur la loi d’adaptation de la sociĂ©tĂ© au vieillissement qui n’a malheureusement pas Ă©tĂ© retenue en dĂ©finitive. Une refondation du modĂšle des maisons de retraite serait justement l’occasion de revenir sur leur appellation. Une Ă©volution des Ă©tablissements orientĂ©e exclusivement vers un modĂšle sanitaire, aboutissant Ă  une standardisation, au dĂ©triment du volet social de l’accompagnement, serait dommageable. Il est fondamental de conserver et dynamiser leurs missions de rupture de l’isolement, de prĂ©vention et de prĂ©servation de l’autonomie. Seule la transformation inclusive, reposant sur un changement de paradigme, et la diversification de l’offre permettra de rĂ©pondre aux enjeux stratĂ©giques majeurs des Ă©tablissements conserver la dimension sociale de l’accompagnement, assurer le respect de la citoyennetĂ© des personnes accompagnĂ©es et, par-dessus tout, redonner de l’attractivitĂ©. Il en va de la survie des Ă©tablissements. Lire aussi RĂ©forme de la tarification des EHPAD le gouvernement parvient Ă  un consensus BienvenueĂ  la rĂ©sidence Charles D'Orleans. Cognac, charmante ville de Charente, n’est pas seulement la ville du cognac. C’est aussi une ville de territoire et chargĂ©e d’histoire. François 1er, Roi de France, est nĂ© Ă  Cognac, ainsi que Jean Monnet, un des pĂšres fondateur de l’Europe. RĂ©sider en EHPAD Établissement d’HĂ©bergement pour Personnes ÂgĂ©es DĂ©pendantes ne signifie pas la fin de ses droits civiques. Chaque rĂ©sident peut notamment exercer son droit de vote, qu’il jouisse encore ou non pleinement de son autonomie. Des solutions permettent en effet aux personnes grabataires ou rencontrant de troubles de la mobilitĂ© de voter. Quelles conditions pour voter en France ? Voter constitue un droit fondamental pour tout citoyen Français. Afin de rĂ©aliser ce devoir Ă©lectoral, il est toutefois nĂ©cessaire de rĂ©pondre Ă  plusieurs critĂšres Être de nationalitĂ© française, Être majeur, soit ĂągĂ© de plus de 18 ans, Jouir de ses droits civiques, soit ne pas avoir Ă©tĂ© dĂ©chu du droit de vote suite Ă  une condamnation par exemple, Être inscrit sur les listes Ă©lectorales de sa commune de rĂ©sidence. Afin de voter pour des Ă©lections se dĂ©roulant dans le courant de l’annĂ©e N+1, l’inscription sur les listes Ă©lectorales doit avoir Ă©tĂ© effectuĂ©e au plus tard au 31 dĂ©cembre de l’annĂ©e N auprĂšs des services de la mairie ou en ligne via le site Pour voter, il est ensuite nĂ©cessaire de se rendre en bureau de vote le jour de l’élection dans le temps imparti, soit entre 8h et 20h dans les grandes villes et entre 8h et 18h dans les communes rurales. Les bureaux de vote sont gĂ©nĂ©ralement hĂ©bergĂ©s Ă  l’hĂŽtel de ville, dans les mairies de quartier ou encore les Ă©coles Ă©lĂ©mentaires. Chaque Ă©lecteur dĂ©pend d'un bureau de vote spĂ©cifique indiquĂ© sur sa carte Ă©lectorale. En cas de perte d’autonomie, lorsque les potentiels Ă©lecteurs rencontrent des difficultĂ©s Ă  se dĂ©placer pour se rendre en bureau de vote, plusieurs solutions sont possibles. Vote quelles personnes pour accompagner une personne ĂągĂ©e ? Lorsqu’il est difficile pour la personne ĂągĂ©e de se dĂ©placer seule ou de conduire, il est possible de se faire accompagner pour aller voter. Le senior peut ainsi demander de l’aide Ă  l'un de ses proches membre de la famille, entourage familial pour se rendre au bureau de vote. Si la Charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie » prĂ©cise que le droit de vote doit ĂȘtre facilitĂ© pour les personnes rĂ©sidant en structure mĂ©dicosociale, dans les faits, il n'existe aucune obligation lĂ©gale. Cependant, certaines maisons de retraite mettent un service de transports ainsi que des accompagnants Ă  la disposition des rĂ©sidents afin de les aider Ă  effectuer leur devoir citoyen. Dans certains cas, ces personnels peuvent ĂȘtre autorisĂ©s Ă  entrer dans l'isoloir et Ă  Ă©marger pour le senior. Bon Ă  savoir Les personnes ĂągĂ©es isolĂ©es vivant Ă  domicile peuvent Ă©galement faire appel Ă  un service d’aide Ă  domicile afin de les assister pour aller voter. Cependant, lorsqu’un dĂ©placement pour aller voter se rĂ©vĂšle trop difficile ou risquĂ©, le senior dispose Ă©galement de la possibilitĂ© de rĂ©aliser une procuration afin que l’un de ses proches puisse voter en son nom. Cette personne doit Ă©galement ĂȘtre en mesure de voter Ăąge, nationalitĂ© et ĂȘtre inscrite sur les listes Ă©lectorales mĂȘme s'il ne s'agit pas de la mĂȘme circonscription ou du mĂȘme bureau de vote. Comment faire une procuration ? DestinĂ©, entre autres, aux personnes prĂ©sentant un handicap ou une dĂ©pendance, le vote par procuration permet de dĂ©signer un mandataire habilitĂ© Ă  voter au nom d’une autre personne. L’individu mandatĂ© est ensuite tenu de voter selon les consignes transmises au sein du bureau de vote dont dĂ©pend le senior. Pour effectuer la dĂ©marche, il est dans un premier temps nĂ©cessaire que le senior renseigne le formulaire Cerfa 14952*03, en prĂ©cisant son numĂ©ro national d’électeur ainsi que celui de la personne dĂ©signĂ©e. Ce numĂ©ro apparaĂźt sur la carte Ă©lectorale de l'Ă©lecteur et, le cas Ă©chĂ©ant, est disponible en ligne. Ce formulaire peut ĂȘtre tĂ©lĂ©chargĂ© en ligne sur le site officiel de l’administration française ou sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. Vous pouvez Ă©galement le tĂ©lĂ©charger ici TĂ©lĂ©chargez un formulaire de vote par procuration Une fois le document rempli, il est nĂ©cessaire de le prĂ©senter en personne dans un commissariat, une gendarmerie, le tribunal d’instance dont on dĂ©pend ou de tout autre lieu dĂ©fini par le prĂ©fet, avec une piĂšce d’identitĂ©. En cas de situation de dĂ©pendance, que la personne rĂ©side Ă  domicile ou en EHPAD, il est possible de faire une demande Ă©crite afin qu’un personnel de police ou de gendarmerie vienne rĂ©cupĂ©rer sa procuration. Pour ce faire, il est nĂ©cessaire d’effectuer une demande Ă©crite en indiquant sur l’honneur son impossibilitĂ© Ă  se dĂ©placer. De nombreux Ă©tablissements organisent dĂ©sormais avant chaque Ă©lection cette intervention afin de recueillir les procurations de l'ensemble des rĂ©sidents souhaitant voter. La procuration peut ĂȘtre effectuĂ©e au plus tard la veille de l’élection, il est toutefois conseillĂ© de faire sa demande en amont afin d’ĂȘtre bien certain que le document ait Ă©tĂ© transmis au bureau de vote concernĂ© avant le jour de l'Ă©lection. Comment voter sous tutelle ? Une personne majeure placĂ©e sous un rĂ©gime de tutelle ou de curatelle conserve le droit fondamental d’aller voter. Si jusqu’à rĂ©cemment, le code Ă©lectoral empĂȘchait l’inscription des majeurs protĂ©gĂ©s sur les listes Ă©lectorales, la mesure a Ă©tĂ© abrogĂ©e par la loi du 23 mars 2019. Pour ce faire, il faudra cependant que la personne sous tutelle demande l’inscription sur les listes Ă©lectorales et se dĂ©place pour aller voter sans l’aide d’un tiers, exception faite des individus prĂ©sentant un handicap physique. Le cas Ă©chĂ©ant, le majeur vulnĂ©rable peut Ă©galement Ă©tablir une procuration en dĂ©signant la personne de son choix afin qu'elle puisse voter en son nom. Lorsque les capacitĂ©s cognitives de la personne ĂągĂ©e sont altĂ©rĂ©es, dans le cas d'une dĂ©mence de type Alzheimer, en l'absence de cadre juridique, c'est gĂ©nĂ©ralement Ă  la famille que revient la dĂ©cision de permettre ou non Ă  leur proche d'aller voter.
Chartedes droits et libertés de la personne ùgée en situation de handicap ou de dépendance. Lorsqu'il sera admis et acquis que toute personne ùgée en situation de handicap ou de dépendance est respectée et reconnue dans sa dignité, sa liberté, ses droits et ses choix, cette charte sera appliqué dans son esprit. Choix de vie
Si vous souhaitez nous alerter sur un Ă©vĂ©nement susceptible de reflĂ©ter une situation contraire Ă  l’éthique et notamment tout fait de corruption, de trafic d’influence et plus gĂ©nĂ©ralement toute violation d’une Loi ou d’un RĂšglement, vous pouvez nous Ă©crire Ă  l’adresse ethique RĂ©sidence Les BOUGAINVILLEES - SiĂšge social Lieu dit le Plessis le Breuil-en-Auge 14130 PONT-L'ÉVEQUE - TĂ©l. - Fax - Email contact SAS au capital de 100 000 € - RCS Lisieux - SIRET 381 746 833 00015 N° TVA Intra FR20381746833
1 Le respect de la dignitĂ©, de l’intĂ©gritĂ©, de la sĂ©curitĂ©, de la vie privĂ©e et de l’intimitĂ© des personnes ĂągĂ©es. 2) Le libre choix entre les prestations Ă  domicile et en Ă©tablissement. 3) La prise en charge ou l’accompagnement individualisĂ© et de qualitĂ©, respectant un consentement Ă©clairĂ©. 4) L’accĂšs Ă  l’information. TiraillĂ©s entre les droits de la personne accompagnĂ©e, et notamment sa libertĂ© d’aller et venir et leur obligation de sĂ©curitĂ©, les Ă©tablissements d’accueil pour personnes ĂągĂ©es ne savent pas toujours oĂč placer le curseur. Rappel des rĂšgles et bonnes pratiques en la faire pour assurer la sĂ©curitĂ© de personnes dĂ©sorientĂ©es, susceptibles de s’égarer, tout en respectant leurs droits fondamentaux ? La libertĂ© d’aller et venir constitue en effet une libertĂ© fondamentale elle a une valeur constitutionnelle, selon le Conseil constitutionnel qui la rattache au principe de libertĂ© de la DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen de ESMS, la loi garantit l’exercice des droits et libertĂ©s individuels Ă  toute personne prise en charge par des Ă©tablissements et services sociaux et mĂ©dico-sociaux » article 7.La charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie, Ă©galement instaurĂ©e par la loi de garantit quant Ă  elle la possibilitĂ© de circuler librement » article 8, sous conditions charte de 2007 portant sur les droits de la personne ĂągĂ©e en situation de handicap ou de dĂ©pendance stipule quant Ă  elle dans son troisiĂšme article que toute personne ĂągĂ©e en situation de handicap ou de dĂ©pendance conserve la libertĂ© de communiquer, de se dĂ©placer et de participer Ă  la vie en sociĂ©tĂ© ». En thĂ©orie, mĂȘme sous tutelle, mĂȘme malade, les rĂ©sidents conservent leur libertĂ© d’aller et venir. Mais la question de la sĂ©curitĂ© se pose, face au risque de se perdre, notamment. La responsabilitĂ©, les risques sont un questionnement quotidien », explique Nicole Poirier, directrice de Carpe Diem, au le 1er avril 2017, la question de l’équilibre entre libertĂ© et sĂ©curitĂ© est du ressort du mĂ©decin coordonnateur. Sa 14Ăšme mission, ajoutĂ©e par la loi d’adaptation de la sociĂ©tĂ© au vieillissement de dĂ©cembre 2015, consiste en effet Ă  Ă©laborer, aprĂšs avoir Ă©valuĂ© leurs risques et leurs bĂ©nĂ©fices avec le concours de l’équipe mĂ©dico-sociale, les mesures particuliĂšres comprises dans l’annexe au contrat de sĂ©jour ».Cette annexe dĂ©finissant les mesures particuliĂšres Ă  prendre, autres que celles dĂ©finies au rĂšglement de fonctionnement, pour assurer l’intĂ©gritĂ© physique et lasĂ©curitĂ© de la personne et pour soutenir l’exercice de sa libertĂ© d’aller et venir ». Rappelons que le droit Ă  la sĂ©curitĂ© en Ehpad est une obligation de moyens, non de rĂ©sultats. Et que toute restriction du droit d’aller et venir doit reposer sur une dĂ©marche structurĂ©e de l’évaluation des bĂ©nĂ©fices/​risques, Ă  l’information, la recherche de consentement, la communication, l’accompagnement, la réévaluation
 Toutes ces Ă©tapes devant ĂȘtre tracĂ©es dans le dossier de la personne.
Lespersonnes ĂągĂ©es accueillies en EHPAD ont Ă©tĂ© identifiĂ©es comme Ă©tant particuliĂšrement vulnĂ©rables Ă  la Covid-19, notamment en raison de leur Ăąge et des pathologies ou comorbiditĂ©s possibles qu’elles peuvent prĂ©senter. Ce constat a conduit les autoritĂ©s Ă  organiser une protection accrue pour ces personnes par l’adoption de
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LesService de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) Les SSIAD assurent, sur prescription médicale, des prestations de soins infirmiers sous la forme de soins techniques ou de soins de base et relationnels auprÚs de personnes ùgées de soixante ans et plus, malades ou dépendantes, de personnes adultes de moins de soixante ans présentant

RĂ©sumĂ© Index Plan Texte Bibliographie Notes Citation Auteur RĂ©sumĂ©s A partir d’une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e auprĂšs de personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes vivant en Éhpad, cet article montre que l’autonomie est une norme prescrite mais elle est peu stabilisĂ©e dans les textes. Elle est aussi utilisĂ©e comme un outil de communication afin de mettre Ă  distance les reprĂ©sentations sociales nĂ©gatives associĂ©es Ă  ces Ă©tablissements. Dans un contexte de pĂ©nurie de personnel et de rationalisation des soins, l’autonomie apparaĂźt plutĂŽt comme un mirage. C’est plutĂŽt la dĂ©pendance totale et entiĂšre des personnes ĂągĂ©es Ă  l’égard des soignants qui est la norme. Enfin, nous montrerons que l’expĂ©rience de la norme de dĂ©pendance est vĂ©cue diffĂ©remment selon les personnes ĂągĂ©es. This article is based on a survey conducted among residents of public nursing homes in France. It shows that this residents' autonomy is a fundamental concept in french old age policies. However the concept is poorly defined and is primarily used as a communication tool by nursing homes to hide the negative social perception associated with them. In a context of lack of staff and rationalization of care, resident's autonomy seems a mirage. The reality in French public nursing homes is rather reflected by resident's total dependency on nurses. Finally, we show that the dependency of nursing home residents is lived differently from one resident to de page Texte intĂ©gral 1 Marianne Muller et Delphine Roy, L’Éhpad, dernier lieu de vie pour un quart des personnes dĂ©cĂ©dĂ©e ... 2 Sabrina Volant, L’offre en Ă©tablissement d’hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es en 2011 ». Études et ... 3 Alain Villez, Éhpad la crise des modĂšles », GĂ©rontologie et SociĂ©tĂ©, 123, 169-184, 2007. 4 Isabelle Mallon, Vivre en maison de retraite. Le dernier chez soi, Rennes, PUR, 2004. 5 Olivier Saint-Jean et Dominique Somme, 2003, Taux d’encadrement et mĂ©dicalisation des Ă©tablisse ... 1Depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000, les maisons de retraite ont Ă©tĂ© remplacĂ©es par des Établissements d’HĂ©bergement pour Personnes AgĂ©es DĂ©pendantes Éhpad. Ces structures mĂ©dicalisĂ©es ont une double vocation. Elles accueillent des personnes dĂ©pendantes » voire trĂšs dĂ©pendantes » et les accompagnent dans tous les actes de la vie quotidienne toilette, prise de mĂ©dicament, repas etc.. Fin 2015, prĂšs de 585 500 personnes ĂągĂ©es vivent dans 7400 Éhpad et 97% d’entre elles sont accueillies en hĂ©bergement permanent1. Dans ces Ă©tablissements, prĂšs de 89 % des rĂ©sidents sont Ă©valuĂ©s comme dĂ©pendants » Ă  partir du GIR 4 et 55 % d’entre eux sont trĂšs dĂ©pendants » GIR 1 Ă  22. Les Éhpad sont dĂ©finis par une hybridation3 ĂȘtre Ă  la fois un lieu de vie de la vieil­lesse le dernier chez soi »4 tout en Ă©tant un lieu de mĂ©dicalisation des existences se rapprochant des services hospitaliers de type unitĂ© de soins de longue durĂ©e, les UnitĂ©s de Soins de Longue DurĂ©e Usld5. 6 Serge Paugam, La disqualification sociale. Essai sur la nouvelle pauvretĂ©, Paris, PUF, coll. Le l ... 7 Bernard Ennuyer, Enjeux de sens et enjeux politiques de la notion de dĂ©pendance », GĂ©rontologie e ... 8 HĂ©lĂšne Thomas, Les vulnĂ©rables. La dĂ©mocratie contre les pauvres, Paris, Editions du Croquant, coll ... 9 L’Allocation PersonnalisĂ©e Ă  l’Autonomie APA. 2En reprenant les concepts issus du champ de la sociologie de la pauvretĂ©, les personnes ĂągĂ©es accompagnĂ©es en Éhpad peuvent ĂȘtre Ă©tudiĂ©es comme une population marquĂ©e par le concept de disqualification sociale qui renvoie au processus de dĂ©signation et d’étiquetage ainsi qu’à ses effets sur le plan identitaire6. En effet, c’est en Ă©tablissant un seuil d’ñge 60 ans et un seuil de dĂ©pendance GIR 1 Ă  4, que la sociĂ©tĂ© reconnaĂźt les personnes comme dĂ©pendantes et les relĂšgue au rang de personnes non autonomes7 » ou de sous citoyens8 » tout en leur apportant une forme d’assistance par le biais du versement d’une allocation9. La dĂ©pendance jette donc un discrĂ©dit sur cette population reconnue comme telle et cela marque profondĂ©ment l’identitĂ© des personnes. 3Dans cet article nous souhaitons saisir l’expĂ©rience sociale de la dĂ©pendance dans notre sociĂ©tĂ© selon un double objectif celui d’étudier Ă  la fois les cadres normatifs organisant par le haut » les existences des personnes ĂągĂ©es dĂ©signĂ©es comme dĂ©pendantes » et les consĂ©quences de cet Ă©tiquetage sur le plan identitaire. En d’autres termes, quelles sont les injonctions normatives dans les politiques de la vieillesse et en particulier celles destinĂ©es aux personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes ? Comment ces injonctions sont-elles mises Ă  l’épreuve dans les Éhpad par les professionnels et les personnes ĂągĂ©es ? 10 Cet article s’appuie sur une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e dans le cadre d’un travail doctoral soutenu Ă  l’Ecole ... 11 L’enquĂȘte a Ă©tĂ© menĂ©e au sein de deux Ă©tablissements gĂ©rĂ©s par des groupes privĂ©s, deux appartenant ... 4Pour rĂ©aliser ce travail10, j’ai menĂ© une enquĂȘte qualitative combinant des observations participantes Ă  dĂ©couvert d’un Ă  cinq mois comme stagiaire dans le service des animations au sein de cinq Éhpad11 et cinquante entretiens semi-directifs avec les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes vivant dans ces Ă©tablissements. J’ai Ă©galement rĂ©alisĂ© des entretiens avec les directeurs de ces structures. 5Nous ferons d’abord un Ă©tat des lieux des normes structurant les expĂ©riences de vie des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. Nous verrons que l’autonomie est une vĂ©ritable injonction en Éhpad et qu’elle constitue Ă©galement un outil de communication pour valoriser les pratiques professionnelles I. Puis, nous montrerons la maniĂšre dont cette injonction se rĂ©vĂšle ĂȘtre un mirage. En effet, les difficultĂ©s rencontrĂ©es par les professionnels et le manque de moyens humains ne permettent pas de valoriser l’autonomie individuelle. L’injonction normative est plutĂŽt celle d’une mise en dĂ©pendance totale et entiĂšre aux professionnels et les comportements faisant part d’une autonomie peuvent ĂȘtre stigmatisĂ©s par le personnel. La maniĂšre dont les personnes ĂągĂ©es vivent l’expĂ©rience de la dĂ©pendance dans toutes les dimensions de leur existence, et en particulier, dans les liens qu’elles entretiennent avec les soignants, mĂ©rite une attention particuliĂšre II. I – L’injonction Ă  l’autonomie en Éhpad 12 Emmanuel Kant, Fondements de la mĂ©taphysique des mƓurs, Paris, Delagrave, 1994. 13 Alain Ehrenberg, La sociĂ©tĂ© du malaise. Le mental et le social, Paris, Odile Jacob, coll. Science ... 14 Nicolas Duvoux, L’autonomie des assistĂ©s. Sociologie des politiques d’insertion. Paris, PUF, coll. ... 15 Ibid, 1999. 16 Ibid, 2009. 17 Bernard Ennuyer, Les malentendus de la dĂ©pendance. De l’incapacitĂ© au lien social, Paris, Dunod, co ... 6L’autonomie entendue comme gouvernement de soi »12 est la valeur suprĂȘme des sociĂ©tĂ©s nĂ©olibĂ©rales13. Elle apparaĂźt ĂȘtre une notion relativement paradoxale pour des individus vulnĂ©rables. Pourtant, cette norme est largement diffusĂ©e dans les politiques sociales, en particulier, Ă  l’égard des personnes fragilisĂ©es sur le marchĂ© du travail14. Ces derniĂšres sont considĂ©rĂ©es comme les maĂźtres d’Ɠuvre de leur propre existence »15 et l’autonomie est une norme institutionnelle Ă  partir de laquelle elles sont Ă©valuĂ©es16. L’autonomie repose donc sur la capacitĂ© de dĂ©terminer par soi-mĂȘme les rĂšgles de sa conduite en connaissance de cause17 ; elle insiste sur la capacitĂ© des individus Ă  ĂȘtre responsables de leur parcours de vie et Ă  ĂȘtre actifs dans leur existence. Ainsi, on peut se demander dans quelle mesure cette injonction est utile pour comprendre la situation des personnes ĂągĂ©es. 7Nous reviendrons sur le glissement sĂ©mantique pour dĂ©signer les personnes ĂągĂ©es ainsi que ses effets A. Puis, nous montrerons que la notion d’autonomie bĂ©nĂ©ficie d’une large diffusion dans les politiques de la vieillesse tout en Ă©tant floue et peu stabilisĂ©e dans les textes lĂ©gislatifs B. Enfin, l’autonomie sera analysĂ©e comme un outil de communication pour les Éhpad permettant de rassurer les familles et d’attirer de la clientĂšle C. A – De la dĂ©pendance » Ă  la perte d’autonomie » 18 Ibid, 2004. 19 Bernard Ennuyer, Enjeux de sens et enjeux politiques de la notion de dĂ©pendance », GĂ©rontologie e ... 20 Loi n° 97-60 du 24 janvier 1997. 21 Autonomie GĂ©rontologique Groupe Iso Ressources. 8Le terme de dĂ©pendance » est une notion issue du monde mĂ©dical qui s’est imposĂ©e dans le champ de la vieillesse dans les annĂ©es 1980 pour quali­fier les personnes ĂągĂ©es de plus de 60 ans qui, en raison d’incapacitĂ©s, ont besoin d’ĂȘtre aidĂ©es dans les actes de la vie courante18. Cette dĂ©finition de la dĂ©pendance connote ces personnes nĂ©gativement car elle repose sur un critĂšre bio-mĂ©dical qui rĂ©duit la personne Ă  son incapacitĂ© Ă  faire, au dĂ©triment de la connotation positive de solidaritĂ© et de relation nĂ©cessaire aux autres19. À la fin des annĂ©es 1990, la loi instaurant la Prestation SpĂ©cifique DĂ©pendance PSD a officiellement instituĂ© la dĂ©pendance comme Ă©tant l’état de la personne qui, malgrĂ© les soins qu’elle est susceptible de recevoir, a besoin d’ĂȘtre aidĂ©e pour l’accomplissement des actes essentiels de la vie, ou requiert une surveillance rĂ©guliĂšre »20. La loi officialise Ă©galement des seuils de dĂ©pendance » Ă©valuĂ©s objectivement par un algorithme en instaurant un outil de mesure des incapacitĂ©s la grille nationale AGGIR21. 22 Loi n° 2001-647 du 20 juillet 2001 relative Ă  la prise en charge de la perte d'autonomie des person ... 9En 2001, la loi du 20 janvier crĂ©e l’Allocation PersonnalisĂ©e Ă  l’Autonomie APA en remplacement de la PSD. Cette allocation est une compensation partielle des frais occasionnĂ©s par les difficultĂ©s de la vie quotidienne. Le changement sĂ©mantique de la PSD Ă  l’APA a pour objectif de donner une dĂ©nomination plus positive aux personnes ĂągĂ©es souffrant d’incapacitĂ©s. La loi ne parle plus de dĂ©pendance mais de perte d’autonomie » Toute personne ĂągĂ©e rĂ©sidant en France qui se trouve dans l’incapacitĂ© d’assumer les consĂ©quences du manque ou de la perte d’autonomie liĂ©es Ă  son Ă©tat physique ou mental, a droit Ă  une allocation personnalisĂ©e d’autonomie permettant une prise en charge adaptĂ©e Ă  ses besoins. Cette allocation, dĂ©finie dans des conditions identiques sur l’ensemble du territoire national, est destinĂ©e aux personnes qui, nonobstant les soins qu’elles sont susceptibles de recevoir, ont besoin d’une aide pour l’accomplissement des actes essentiels de la vie ou dont l’état nĂ©cessite une surveillance rĂ©guliĂšre »22. 23 Ibid, 2013. 24 Ibid, 2013 10Ainsi, le terme de perte d’autonomie » est devenu le qualificatif politiquement correct pour dĂ©signer les personnes ĂągĂ©es ayant besoin d’ĂȘtre aidĂ©es dans leur vie quotidienne. Il met l’accent sur le respect des droits individuels. Cependant, la loi, qui ne dĂ©finit pas l’autonomie, repose Ă  nouveau sur une approche dĂ©ficitaire et incapacitaire23. Le terme perte d’autonomie » accentue la confusion entre l’autonomie fonctionnelle », c’est-Ă -dire la capacitĂ© Ă  effectuer par soi-mĂȘme un certain nombre d’actes de la vie quotidienne et l’autonomie dĂ©cisionnelle », c’est-Ă -dire la capacitĂ© Ă  dĂ©terminer par soi-mĂȘme les rĂšgles de sa conduite en connaissance de cause24. Pourtant, une personne ĂągĂ©e en perte d’autonomie fonctionnelle peut toujours faire preuve d’une autonomie dĂ©cisionnelle. Ce glissement sĂ©mantique est concomitant avec l’émergence de la notion d’autonomie dans les politiques de la vieillesse. B – L’autonomie dans les politiques de la vieillesse 25 Extrait de la Charte des droits et libertĂ©s des personnes ĂągĂ©es en situation de handicap ou de dĂ©pe ... 11On l’a vu, l’autonomie bĂ©nĂ©ficie d’une large diffusion dans les politiques sociales. Elle est Ă©galement visĂ©e par les politiques de la vieillesse et en particulier celles destinĂ©es aux personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. Par exemple, la Charte des droits et libertĂ©s des personnes ĂągĂ©es en situation de handicap ou de dĂ©pendance Ă©laborĂ©e en 1989 par la commission Droits et LibertĂ©s » de la Fondation Nationale de GĂ©rontologie FNG, soutenue dĂšs l’origine par la MinistĂšre en charge des politiques de la vieillesse, puis modifiĂ©e en 2007 pour tenir compte de l’évolution de la rĂ©flexion gĂ©rontologique sur une dĂ©cennie, rĂ©affirme la citoyennetĂ© et l’inscription dans la sociĂ©tĂ© de ces personnes ĂągĂ©es en tant que sujets de droit. L’extrait du prĂ©ambule de la Charte est rĂ©vĂ©lateur de la maniĂšre dont les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes sont dĂ©finies dans les discours publics. Elle rĂ©affirme des principes reconnus dans la DĂ©claration de 1789 dont le droit Ă  la citoyennetĂ© et une autonomie pour ces personnes et en particulier leur autonomie dĂ©cisionnelle. Cependant, l’injonction Ă  l’autonomie apparaĂźt peu stabilisĂ©e dans les textes lĂ©gislatifs. Dans certaines dispositions, elle fait Ă©cho Ă  l’autonomie dĂ©cisionnelle tandis que dans d’autres, elle fait davantage rĂ©fĂ©rence Ă  une autonomie fonctionnelle brouillant les dĂ©finitions de cette injonction. Par exemple on peut lire dans cette mĂȘme charte, l’article 8 spĂ©cifiquement dĂ©diĂ© Ă  la PrĂ©servation de l’autonomie » La prĂ©vention des handicaps et de la dĂ©pendance est une nĂ©cessitĂ© pour la personne qui vieillit. La vieillesse est un Ă©tat physiologique qui n’appelle pas en soi de mĂ©dicalisation. Le handicap physique ou psychique rĂ©sulte d’états pathologiques, dont certains peuvent ĂȘtre prĂ©venus ou traitĂ©s. Une dĂ©marche mĂ©dicale prĂ©ventive se justifie, chaque fois que son efficacitĂ© est dĂ©montrĂ©e. En particulier, la personne exposĂ©e Ă  un risque, soit du fait d’un accident, soit du fait d’une maladie chronique, doit bĂ©nĂ©ficier des actions et des moyens permettant de prĂ©venir ou de retarder l’évolution des symptĂŽmes dĂ©ficitaires et de leurs complications 
. Handicaps et dĂ©pendance peuvent mettre la personne sous l’emprise d’autrui. La prise de conscience de cette emprise par les professionnels et les proches est la meilleure protection contre le risque de maltraitance »25. 26 Bernard Ennuyer, Enjeux de sens et enjeux politiques de la notion de dĂ©pendance », GĂ©rontologie e ... 27 Loi n° 2015-1776 du 28 dĂ©cembre 2015 relative Ă  l'adaptation de la sociĂ©tĂ© au vieillissement. 28 Ibid, 2013. 12Cet article insiste particuliĂšrement sur une dĂ©finition incapacitaire et mĂ©dicale de l’autonomie et des capacitĂ©s fonctionnelles des personnes ĂągĂ©es, au dĂ©triment de leurs capacitĂ©s dĂ©cisionnelles26. Plus rĂ©cemment, la loi du 28 dĂ©cembre 2015 relative Ă  l’adaptation de la sociĂ©tĂ© au vieillissement27 se rĂ©fĂšre Ă  plusieurs reprises Ă  cette conception mĂ©dicale de l’autonomie et insiste sur ce que les personnes ĂągĂ©es ne savent plus faire sur le plan fonctionnel. Ainsi, l’autonomie est abordĂ©e exclusivement du point de vue d’une rĂ©duction » et d’une perte » et selon une perspective mĂ©dicale de prĂ©vention. Cela peut conduire Ă  une forme de stigmatisation de ces individus la perte d’autonomie fonctionnelle occulte les ressources et les capacitĂ©s des personnes ĂągĂ©es souffrant d’incapacitĂ©s fonctionnelles Ă  dĂ©terminer par elles-mĂȘmes leurs rĂšgles de conduite en connaissance de cause c’est-Ă -dire leur autonomie dĂ©cisionnelle28. Pour les Ă©tablissements, cette dĂ©finition floue de l’autonomie est Ă©galement utilisĂ©e pour communiquer sur leurs pratiques d’accompagnement. C – L’accompagnement Ă  l’autonomie en Éhpad un outil de communication 29 Loi n° 2002-2. 30 Nicole Benoit-Lapierre, RithĂ©e Cevasco et Markos Zafiropoulos, Vieillesse des pauvres. Les chemins ... 31 Section 1 Des fondements de l’action sociale et mĂ©dico-sociale, article 2 de la loi n° 2002-2 rĂ©n ... 13Les institutions comme les Éhpad sont rĂ©gis par la loi du 2 janvier 2002 rĂ©novant l’action sociale et mĂ©dico-sociale29, laquelle a profondĂ©ment modifiĂ© les pratiques professionnelles en mettant explicitement en avant la norme d’autonomie au sein des Ă©tablissements afin de protĂ©ger les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes de leur vulnĂ©rabilitĂ©. Autrement dit, tout est mis en Ɠuvre dans les textes lĂ©gislatifs pour tenir Ă  distance le plus possible la figure repoussoir du vieillard passif et en relation d’assujettissement avec les soignants30. L’extrait ci-dessous illustre les principes fondateurs des Ă©tablissements mĂ©dico-sociaux L’action sociale et mĂ©dico-sociale tend Ă  promouvoir, dans un cadre interministĂ©riel, l’autonomie et la protection des personnes, la cohĂ©sion sociale, l’exercice de la citoyennetĂ©, Ă  prĂ©venir les exclusions et en corriger les effets 
 »31. 32 Section 2 Des droits des usagers du secteur social et mĂ©dico-social, article 7 de la loi n°2002-2 ... 14L’autonomie renvoie Ă  la citoyennetĂ© et la protection des personnes ĂągĂ©es. Elle est la norme encadrant les expĂ©riences de vie des personnes ĂągĂ©es vivant en Ă©tablissement. L’article 7 de la loi, insiste sur l’affirmation des droits, des libertĂ©s individuelles et la dignitĂ© des personnes ĂągĂ©es L’exercice des droits et libertĂ©s individuels est garanti Ă  toute personne prise en charge par des Ă©tablissements mĂ©dico-sociaux. Dans le respect des dispositions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires en vigueur, lui sont assurĂ©s Le respect de sa dignitĂ©, de son intĂ©gritĂ©, de sa vie privĂ©e, de son intimitĂ© et de sa sĂ©curitĂ©. Une prise en charge et un accompagnement individualisĂ© de qualitĂ© favorisant son dĂ©veloppement, son autonomie et son insertion, adaptĂ©s Ă  son Ăąge et Ă  ses besoins, respectant son consentement Ă©clairĂ© qui doit ĂȘtre systĂ©matiquement recherchĂ© lorsque la personne est apte Ă  exprimer sa volontĂ© et Ă  participer Ă  la dĂ©cision. A dĂ©faut, le consentement de son reprĂ©sentant lĂ©gal doit ĂȘtre recherchĂ© »32. 33 Le livret d’accueil, la charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie, le contrat de sĂ©jo ... 34 Article 8 de la Charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie. 15Dans cet extrait, la mĂ©dicalisation des existences n’apparaĂźt pas incompatible avec la promotion de l’autonomie individuelle, des libertĂ©s et de la citoyennetĂ© des rĂ©sidents. La loi de 2002 les protĂšge en rĂ©affirmant le respect de sa dignitĂ©, de son intĂ©gritĂ©, de sa vie privĂ©e, de son intimitĂ©, de sa sĂ©curitĂ© » ; elle insiste Ă©galement sur le respect du consentement Ă©clairĂ© qui doit ĂȘtre systĂ©matiquement recherchĂ© ». L’accueil des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes voire trĂšs dĂ©pendantes ne doit donc pas remettre en question leur autonomie comprise dans sa dimension dĂ©cisionnelle ». Afin de garantir l’exercice des droits et de l’autonomie des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, la loi a mis en place sept outils encadrant les pratiques professionnelles et les existences33. Par exemple, la Charte de droits et des libertĂ©s de la personne accueillie se compose de douze articles dont l’un est intitulĂ© droit Ă  l’autonomie » Dans les limites dĂ©finies dans le cadre de la rĂ©alisation de sa prise en charge ou de son accompagnement et sous rĂ©serve des dĂ©cisions de justice, des obligations contractuelles ou liĂ©es Ă  la prestation dont elle bĂ©nĂ©ficie et des mesures de tutelle ou de curatelle renforcĂ©e, il est garanti Ă  la personne la possibilitĂ© de circuler librement. À cet Ă©gard, les relations avec la sociĂ©tĂ©, les visites dans l’institution, Ă  l’extĂ©rieur de celle-ci sont favorisĂ©es. Dans les mĂȘmes limites et sous les mĂȘmes rĂ©serves, la personne rĂ©sidente peut, pendant la durĂ©e de son sĂ©jour, conserver ses biens, effets et objets personnels et lorsqu’elle est majeure, disposer de son patrimoine et de ses revenus »34. 16Le droit Ă  l’autonomie fait rĂ©fĂ©rence Ă  la libre circulation, le maintien du lien social et Ă  la dĂ©tention des biens matĂ©riels et financiers pour les personnes ĂągĂ©es. Il est prĂ©cisĂ© Ă©galement que le contenu de ce droit peut varier suivant le degrĂ© de dĂ©pendance des rĂ©sidents selon les limites dĂ©finies dans le cadre de la rĂ©alisation de sa prise en charge ou de son accompagnement » et des mesures de protection juridique. 17L’analyse des textes lĂ©gislatifs montre que l’autonomie est la norme fondamentale pour encadrer les pratiques professionnelles et les expĂ©riences de vie. Toutefois, l’autonomie bien plus qu’une injonction normative dans les Ă©tablissements, peut Ă©galement ĂȘtre un outil de communication. En effet, les gĂ©rants des Éhpad quel que soit leur statut public ou privĂ©, mettent en avant l’autonomie. Celle-ci est alors porteuse de reprĂ©sentations sociales positives comme le montrent ces deux extraits de brochure de deux Éhpad publics 35 Extrait d’une brochure d’un Éhpad public. 18 SĂ©rĂ©nitĂ© et bien-ĂȘtre des lieux de vie dĂ©diĂ©s Ă  la convivialitĂ©, Ă  la dĂ©tente, Ă  l’autonomie »35. 36 Extrait d’une brochure d’un Éhpad public. 19 Salle Ă  manger, cafĂ©tĂ©ria, espace d’animation et salon de coiffure permettent aux rĂ©sidents de participer Ă  des activitĂ©s visant au maintien de leur autonomie »36. 20Ainsi, l’autonomie est scandĂ©e comme un slogan publicitaire pour rassurer les familles et les rĂ©sidents. Elle apparaĂźt lĂ  encore comme un concept flou dont les dĂ©finitions sont peu stabilisĂ©es. Dans ces extraits, les Ă©tablissements mettent Ă  disposition des lieux de vie dĂ©diĂ©s Ă  l’autonomie alors que dans un autre, la rĂ©fĂ©rence Ă  l’autonomie est plus implicite 37 Extrait d’une brochure d’un Éhpad privĂ© Ă  but lucratif. 21 Pour Ă©viter la perte d’autonomie, les personnes ĂągĂ©es sont invitĂ©es, en fonction de leurs possibilitĂ©s et de leurs souhaits Ă  participer aux actes de la vie quotidienne mise de la table, pliage du linge, atelier cuisine, jardinage37. 38 Christophe BartholomĂ© et Didier Vrancken, L’accompagnement un concept au cƓur de l’Etat social ... 39 Ibid, 2005. 22En utilisant les vocables leurs possibilitĂ©s » et leurs souhaits », c’est l’autonomie dĂ©cisionnelle qui est directement ciblĂ©e. Les actes de la vie quotidienne mentionnĂ©s font rĂ©fĂ©rence au maintien d’une autonomie fonctionnelle. L’autonomie est donc une aspiration Ă  atteindre dans ces Ă©tablissements. Cependant, les niveaux d’incapacitĂ©s des personnes ĂągĂ©es rendent illusoires, dans la pratique quotidienne, la promotion d’une telle autonomie. L’analyse des brochures rĂ©vĂšle que c’est plutĂŽt l’accompagnement au maintien de l’autonomie » qui est valorisĂ©. Issu des politiques du handicap cette norme s’est diffusĂ©e largement dans les politiques sociales Ă  destination des plus vulnĂ©rables38. Elle se caractĂ©rise par une approche individualisĂ©e et une recherche constante de l’activation des potentialitĂ©s des personnes. Le contenu mĂ©thodologique de la pratique n’a pas Ă©tĂ© dĂ©fini par les textes de loi, laissant le concept totalement ouvert sur la pratique39. Ainsi, dans les brochures, l’accompagnement au maintien de l’autonomie est mis en lumiĂšre pour rĂ©pondre aux besoins des personnes ĂągĂ©es fragilisĂ©es par leur Ă©tat de santĂ© 40 Extrait d’une brochure d’un Éhpad privĂ© Ă  but lucratif. 23 L’ensemble du personnel est formĂ© Ă  l’accompagnement spĂ©cifique de la personne ĂągĂ©e. PrĂ©sent en nombre important, il s’assure au quotidien du bien-ĂȘtre de chacun des rĂ©sidents et encourage son autonomie, en tenant compte de ses particularitĂ©s aussi bien psychologiques que mĂ©dicales »40. 41 Extrait d’une brochure d’un Éhpad privĂ© Ă  but lucratif. 24 Le personnel formĂ© Ă  la gĂ©riatrie s’assure du bien-ĂȘtre des rĂ©sidents et encourage son autonomie, en utilisant une approche parfaitement adaptĂ©e aux personnes ĂągĂ©es »41. 25À travers ces brochures, on remarque la maniĂšre dont ces Ă©tablissements se prĂ©sentent eux-mĂȘmes pour attirer de la clientĂšle et rassurer les personnes ĂągĂ©es et leurs familles. Les Éhpad insistent sur les moyens mis en place pour encourager », stimuler, prĂ©server ou restaurer » l’autonomie des rĂ©sidents. Ces textes sont, la plupart du temps, agrĂ©mentĂ©s de photographies mettant en scĂšne les soignants dans l’accompagnement aux actes de la vie quotidienne. 26AprĂšs avoir rĂ©alisĂ© un Ă©tat des lieux des cadres structurant par le haut les expĂ©riences de vie des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, il convient de s’interroger sur les rĂ©percussions de l’injonction Ă  l’accompagnement au maintien de l’autonomie dans la pratique quotidienne au sein des Éhpad. II – Les mirages de l’autonomie en Éhpad 42 Valentine TrĂ©pied, Devenir dĂ©pendant. Approche sociologique du grand Ăąge en institution, thĂšse de d ... 27Sur le terrain, la rĂ©alitĂ© est beaucoup plus contrastĂ©e. L’autonomie prĂŽnĂ©e dans les Ă©tablissements semble un mirage c’est-Ă -dire une notion valorisante mais difficile, voire impossible, Ă  appliquer. Un certain nombre d’inĂ©galitĂ©s structurelles analysĂ©es tant du point de vue de l’amĂ©nagement de l’espace que des populations accueillies, rendent illusoire la mise en pratique de l’injonction Ă  l’autonomie42. Ainsi, il existe un dĂ©calage manifeste entre les discours affichĂ©s sur l’autonomie et l’individualisation de la prise en charge. 28Tout d’abord, nous dĂ©crirons la mise Ă  l’épreuve dans la vie quotidienne des injonctions institutionnelles Ă  l’accompagnement Ă  l’autonomie » A, puis on s’interrogera sur la maniĂšre dont sont perçus les actes quotidiens d’autonomie des rĂ©sidents B ainsi que leur ressenti concernant les liens de dĂ©pendance qu’ils entretiennent avec les soignants C A – La mise en dĂ©pendance des existences 43 Catherine Mercadier Le travail Ă©motionnel des soignants, Paris, Seli Arsan, 2008. 29L’accueil d’une population aux lourdes incapacitĂ©s physiques et/ou psychiques ainsi que les difficultĂ©s du secteur gĂ©riatrique manque de personnel, de formations et exigence de productivitĂ© ne sont pas toujours compatibles avec la valorisation de l’autonomie des rĂ©sidents. Les pratiques professionnelles s’organisent plutĂŽt autour des pratiques de nursing43, routiniĂšres, rĂ©alisĂ©es avec une automaticitĂ© selon un temps imparti. Les soins d’hygiĂšne et de confort toilette, habillage, distribution de mĂ©dicaments, etc. y sont prĂ©dominants et rythment le quotidien des rĂ©sidents. La gestion planifiĂ©e de la vie quotidienne impose des rythmes institutionnels et collectifs aux personnes ĂągĂ©es ce qui rĂ©duit leur autonomie. L’extrait d’entretien rĂ©alisĂ© avec une directrice d’établissement privĂ© non lucratif est, Ă  ce titre, explicite 44 Directrice d’un Éhpad privĂ© non lucratif. 30 Alors le matin ils ont le petit-dĂ©jeuner, la douche, le repas, on les descend, il faut les remonter pour la sieste et aprĂšs Ă  trois heures on leur dit c’est l’animation ». Alors, des fois, il faut les stimuler parce que si on Ă©coute tout ce qu’ils disent ils ne vont rien faire
ils sont trĂšs contents aprĂšs les animations. Voyez aujourd’hui on a un problĂšme d’ascenseur 
, donc on va les descendre pour manger, on va les remonter pour faire la sieste et on va les redescendre pour les animations et on va les remonter ou peut-ĂȘtre pas parce qu’à 17h30 il y a la messe, donc de la messe il faut les redescendre pour le repas donc pour le personnel ça leur fait une sacrĂ©e journĂ©e ! Une sacrĂ©e journĂ©e aussi aux rĂ©sidents ! »44 31En dĂ©crivant une journĂ©e au sein de son Ă©tablissement, cette directrice tĂ©moigne des rythmes soutenus et rationnalisĂ©s de la prise en charge des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. L’utilisation du pronom personnel on » traduit les relations de dĂ©pendance Ă©troites existant entre les rĂ©sidents et le personnel. Durant mes observations, j’ai pu remarquer plusieurs pratiques institutionnelles rĂ©duisant inĂ©vitablement l’autonomie des personnes ĂągĂ©es. Par exemple, l’usage systĂ©matique des protections pour les incontinences est courant. Cette pratique permet de gagner du temps et de faciliter le travail des soignants. Parfois, j’ai Ă©tĂ© interrompue dans la rĂ©alisation de mes entretiens avec les rĂ©sidents par l’intervention d’un professionnel entrant dans la chambre de l’un de mes enquĂȘtĂ©s pour changer sa protection, sans d’ailleurs attendre que je quitte la chambre pour intervenir. 32Ainsi, la mise en dĂ©pendance totale des rĂ©sidents par certaines pratiques professionnelles contredit les injonctions au maintien de leur autonomie. Tout se passe comme si l’autonomie Ă©tait, pour le moins, partiellement inatteignable du fait de l’organisation du travail et comme si les professionnels sous pressions Ă©taient contraints, par souci d’efficacitĂ© et gain de temps, Ă  restreindre l’autonomie des personnes ĂągĂ©es. Finalement, c’est de fait une injonction Ă  la mise en dĂ©pendance totale et entiĂšre aux professionnels qui organise les existences et l’autonomie n’est pas encouragĂ©e. Elle peut mĂȘme ĂȘtre, dans certaines situations, stigmatisĂ©e par le personnel. B – La stigmatisation de l’autonomie au quotidien 45 Emile Durkheim, De la division du travail social, Paris, PUF, coll. Quadrige », 2007 1Ăšre Ă©ditio ... 46 Bernard Ennuyer, Enjeux de sens et enjeux politiques de la notion de dĂ©pendance », GĂ©rontologie e ... 33Depuis la loi de 2002 rĂ©novant l’action sociale et mĂ©dico-sociale, les Éhpad doivent fournir aux rĂ©sidents un contrat de sĂ©jour dĂ©finissant les droits et les obligations de l’établissement et des personnes ĂągĂ©es. Celles-ci s’engagent alors Ă  respecter les autres rĂ©sidents, les rĂšgles de fonctionnement, Ă  adopter un comportement respectueux Ă  l’égard de tous les membres de la structure personnel, rĂ©sident et donc Ă  respecter l’ordre social interne. L’ordre social, s’entend comme un ordre moral qui Ă©merge de l’intĂ©riorisation de normes et de valeurs par l’individu45. Dans une perspective interactionniste, en Éhpad, les personnes ĂągĂ©es doivent tenir un rĂŽle de dĂ©pendant » entendu comme personne incapable de vivre seule et assujettie aux autres46. Certaines actions individuelles des rĂ©sidents, traduisant une volontĂ© d’autonomie, peuvent dĂšs lors ĂȘtre interprĂ©tĂ©es comme la manifestation d’une transgression Ă  l’ordre social interne Ă  l’institution et conduire des rĂ©sidents Ă  se sentir pointĂ©s du doigt par le personnel voire Ă  ĂȘtre stigmatisĂ©s. C’est le cas d’une personne ĂągĂ©e de 87 ans, ancienne ouvriĂšre, atteinte d’une tumeur au visage qui lui dĂ©forme les yeux et lui rĂ©duit son champ de vison. Elle a dĂ©jĂ  fait plusieurs chutes occasionnĂ©es par son handicap. Cependant, elle met un point d’honneur Ă  continuer Ă  marcher seule sans l’aide d’un dĂ©ambulateur ou d’une chaise roulante. Elle se distingue des autres rĂ©sidents car elle privilĂ©gie, malgrĂ© son Ă©tat de santĂ©, l’utilisation de l’escalier 47 Mme Erable, 87 ans, ancienne femme de mĂ©nage, trois enfants, Éhpad public. 34 Une chose que je fais, ça les Ă©tonne, je ne prends jamais l’ascenseur, je descends et je remonte les escaliers seule parce que j’estime que les ascenseurs sont faits pour les fauteuils roulants, oui parce qu’il y en a beaucoup. Moi, ça me fait du bien de marcher, de faire bouger mes articulations. Alors quand je rencontre l’infirmiĂšre, elle me dit Comment ? Vous ne prenez pas l’ascenseur ? ». Elle me dit qu’il faut que je fasse attention parce que j’ai des malaises Ă  cause de ma tumeur, je tombe assez souvent »47. 35En adoptant un rĂŽle social diffĂ©rent de celui attendu, cette rĂ©sidente met l’établissement Ă  l’épreuve. En effet, elle ne se rĂ©sout pas Ă  utiliser l’ascenseur et en dĂ©pit des accidents potentiels, elle cherche Ă  garder coĂ»te que coĂ»te une prise sur son existence. L’infirmiĂšre qui est garante de l’état de santĂ© des personnes ĂągĂ©es, lui signale les risques encourus par son comportement. En utilisant l’expression, ça les Ă©tonne » et en citant l’infirmiĂšre, elle dĂ©montre qu’elle ressent une certaine forme de stigmatisation. Son comportement interpelle les soignants de l’établissement et ils ne l’encouragent pas, ne l’accompagnent pas dans sa volontĂ© de garder une certaine forme d’autonomie. On peut observer cette transgression des rĂšgles institutionnelles dans d’autres situations, comme par exemple, l’entretien de la chambre. Certaines personnes ĂągĂ©es souhaitent garder une marge de manƓuvre sur cette activitĂ© en nettoyant elles-mĂȘmes leur espace privĂ© malgrĂ© les recommandations du personnel. 36Ainsi, ces exemples montrent que les initiatives individuelles des personnes ĂągĂ©es vivant en Éhpad ne sont pas toujours encouragĂ©es. Au contraire, elles doivent respecter l’ordre social interne qui repose sur une norme de dĂ©pendance entiĂšre et totale aux professionnels. On peut dĂ©sormais se demander comment ces personnes vivent cette expĂ©rience de la dĂ©pendance dans les liens qu’elles nouent avec les soignants. C – L’expĂ©rience inĂ©gale de la relation soignante 48 Valentine TrĂ©pied, Solitude en Éhpad. L’expĂ©rience vĂ©cue de la relation soignante par les personn ... 49 Erving Goffman, Stigmates, les usages sociaux des handicaps, Éditions de Minuit, coll. Le sens co ... 37En Éhpad, les liens entre les personnes ĂągĂ©es et les soignants sont spĂ©cifiques, car ils ne sont pas Ă©lectifs. En effet, les rĂ©sidents ne choisissent pas les professionnels intervenant au quotidien auprĂšs d’eux. Ces relations constantes sont imposĂ©es. Toutefois, l’expĂ©rience de la relation soignante est inĂ©gale selon les personnes ĂągĂ©es48. Pour certaines d’entre elles - celles disposant de ressources Ă©conomiques, familiales, culturelles etc. les plus fortes - la relation soignante se fait sous le mode d’une coopĂ©ration totale et entiĂšre. Les professionnels sont dĂ©crits par les rĂ©sidents avec des qualificatifs valorisants et bienveillants, par exemple elles sont trĂšs gentilles », elles prennent soin de nous ». Les personnes ĂągĂ©es endossent en quelque sorte le rĂŽle de rĂ©sident idĂ©al », celui qui ne demande pas trop de travail. Pour elles, la relation soignante peut ĂȘtre envisagĂ©e comme une sorte de levier identitaire leur permettant d’acquĂ©rir une reconnaissance sociale et une valorisation identitaire. Elles cherchent Ă  tout prix Ă  mettre Ă  distance le stigmate liĂ© Ă  dĂ©pendance49. Pour d’autres, personnes ĂągĂ©es – celles appartenant Ă  des milieux sociaux plus hĂ©tĂ©rogĂšnes -, les liens se font avec une certaine ambivalence. La vie institutionnelle cristallise tout un ensemble de frustrations identitaires. Elles souhaitent ĂȘtre accompagnĂ©es dans la vie quotidienne par le personnel, mais elles sont particuliĂšrement insatisfaites des relations nouĂ©es. Ces personnes regrettent de ne pas susciter davantage d’attention et d’empathie. Par exemple, cette rĂ©sidente ĂągĂ©e de 83 ans, ancienne secrĂ©taire Je n’arrive pas Ă  faire ma toilette seule du cĂŽtĂ© droit. Personne ne m’aide. Je n’ose pas demander aux filles, car elles sont dĂ©bordĂ©es. On manque de personnel et d’argent ». 50 Bernard Ennuyer, Les malentendus de la dĂ©pendance. De l’incapacitĂ© au lien social, Dunod, coll. A ... 51 Robert Castel, Les mĂ©tamorphoses de la question sociale, Gallimard, coll. Folio Essai », Paris, 1 ... 38Tout en Ă©tant constante et rĂ©guliĂšre, la relation soignante est pauvre en qualitĂ© et en contenu. Les rĂ©sidents pointent du doigt l’ensemble des dysfonctionnements de l’Éhpad et ils critiquent souvent avec virulence la pĂ©nurie de personnel, l’insuffisance des aides, le manque de temps des soignants. Ainsi, les interactions les renvoient Ă  une image dĂ©valorisĂ©e d’eux-mĂȘmes et le sentiment d’ĂȘtre transparents dans les Ă©changes. Enfin, pour une autre catĂ©gorie de rĂ©sidents, les relations avec les professionnels sont particuliĂšrement destructrices. Ces personnes se conforment entiĂšrement Ă  la dĂ©finition et aux reprĂ©sentations sociales associĂ©es Ă  la dĂ©pendance dans la sociĂ©tĂ© c’est-Ă -dire Ă  des sentiments d’inutilitĂ© sociale, d’assujettissement aux autres et de dĂ©chĂ©ance50. Ces personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes ont le sentiment d’ĂȘtre des inutiles au monde »51 et d’ĂȘtre rejetĂ©es par le reste de la sociĂ©tĂ©. Les liens avec les soignants renforcent leur sentiment de dĂ©shumanisation comme l’explique cette rĂ©sidente ĂągĂ©e de 88 ans, ancienne employĂ©e 39 On subit, on subit, on subit tout
Vous attendez pour tout 
. Le mot j’arrive ! », vous savez, je le connais et puis vous attendez. » 40Cette forme de relation soignante est davantage reprĂ©sentĂ©e chez les rĂ©sidents qui ont eu des existences marquĂ©es par des trajectoires de vulnĂ©rabilisation ayant fragilisĂ© toutes les dimensions de leur existence sociale et individuelle. Ils sont plus souvent isolĂ©s sur le plan familial. 41Il ressort de ces tĂ©moignages notamment que l’autonomie en Éhpad est en fait un mirage, la norme Ă©tant celle d’une dĂ©pendance totale et entiĂšre des personnes ĂągĂ©es vis-Ă -vis des professionnels qui organisent les existences. Toutefois, les rĂ©sidents ne s’approprient pas tous de la mĂȘme maniĂšre cette norme de dĂ©pendance. Certains arrivent Ă  maintenir une valorisation identitaire tandis que d’autres n’y parviennent pas. Conclusion 42L’autonomie est donc une norme prescrite et largement valorisĂ©e dans les politiques de la vieillesse, une injonction normative organisant les existences des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. Cependant, cette injonction est floue et peu stabilisĂ©e dans les textes. Parfois, elle permet de rĂ©affirmer un lien de citoyennetĂ© aux rĂ©sidents et de les protĂ©ger en rĂ©affirmant des droits humains fondamentaux. Elle paraĂźt tout de mĂȘme rĂ©duite Ă  une conception incapacitaire et mĂ©dicale insistant sur ce que les personnes ĂągĂ©es ne savent plus faire. En Éhpad, l’autonomie est Ă©galement utilisĂ©e comme un outil de communication ce qui permet de trancher avec les reprĂ©sentations nĂ©gatives associĂ©es Ă  ces Ă©tablissements. Cependant, on constate que le fossĂ© est grand entre la promotion de l’autonomie des personnes hĂ©bergĂ©es et la rĂ©alitĂ©, c’est-Ă -dire l’insuffisance des moyens humains et financiers de nature Ă  permettre la concrĂ©tisation de cette injonction. Ce n’est pas une norme d’autonomie qui organise les existences et le travail des soignants mais c’est une norme de dĂ©pendance entiĂšre et totale aux professionnels. Les actes quotidiens faisant preuve d’autonomie peuvent ĂȘtre stigmatisĂ©s par le personnel. L’expĂ©rience de la dĂ©pendance aux soignants est vĂ©cue de maniĂšre inĂ©gale par les personnes ĂągĂ©es. Elles ne disposent pas toutes des mĂȘmes ressources pour mettre Ă  distance ou accepter la dĂ©pendance dans les liens qu’elles entretiennent avec les soignants. 43Les prochaines rĂ©formes du secteur doivent impĂ©rativement prendre en compte ce profond dĂ©calage entre autonomie affichĂ©e et dĂ©pendance pratiquĂ©e qui engendre de la souffrance et de la frustration, Ă  la fois pour les soignants et pour les rĂ©sidents. Cela nĂ©cessite des taux d’encadrement en personnel plus important et de la formation. Il apparaĂźt Ă©galement primordial et lĂ©gitime de prendre en considĂ©ration le point de vue des personnes ĂągĂ©es, leur ressenti concernant l’accompagnement en Éhpad afin d’éclairer les pouvoirs publics et orienter leurs dĂ©cisions. Haut de page Bibliographie Christophe BartholomĂ© et Didier Vrancken, L’accompagnement un concept au cƓur de l’Etat social actif. Le cas des pratiques d’accompagnement des personnes handicapĂ©es », PensĂ©e plurielle, n°10, p. 85-95, 2005. Nicole Benoit-Lapierre and al, La vieillesse des pauvres. Les chemins de l’hospice, Les Editions ouvriĂšres, coll. Economie et Humanisme », 1980. Carmen Bernand, Les vieux vont mourir Ă  Nanterre, Paris, Le Sagittaire, 1978. SolĂšne Billaud et Jingyue Xing, On n’est pas si mauvaises ! » Les arrangements des aides-soignantes en Ă©tablissements d’hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes ÉHPAD face aux Ă©preuves de professionnalitĂ© », SociologieS, 2016. 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Haut de page Notes 1 Marianne Muller et Delphine Roy, L’Éhpad, dernier lieu de vie pour un quart des personnes dĂ©cĂ©dĂ©es en France en 2015 », Etudes et RĂ©sultats, DREES, 1094, 2018. 2 Sabrina Volant, L’offre en Ă©tablissement d’hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es en 2011 ». Études et RĂ©sultats, 877, fĂ©vrier, 2014. 3 Alain Villez, Éhpad la crise des modĂšles », GĂ©rontologie et SociĂ©tĂ©, 123, 169-184, 2007. 4 Isabelle Mallon, Vivre en maison de retraite. Le dernier chez soi, Rennes, PUR, 2004. 5 Olivier Saint-Jean et Dominique Somme, 2003, Taux d’encadrement et mĂ©dicalisation des Ă©tablisse­ments d’accueil pour personnes ĂągĂ©es. DonnĂ©es de l’enquĂȘte EHPA », GĂ©rontologie et SociĂ©tĂ©, 104, 13-21. 6 Serge Paugam, La disqualification sociale. Essai sur la nouvelle pauvretĂ©, Paris, PUF, coll. Le lien social », 2007. 7 Bernard Ennuyer, Enjeux de sens et enjeux politiques de la notion de dĂ©pendance », GĂ©rontologie et sociĂ©tĂ©, n°145, 25-35, 2013. 8 HĂ©lĂšne Thomas, Les vulnĂ©rables. La dĂ©mocratie contre les pauvres, Paris, Editions du Croquant, coll. Terra », 2010. 9 L’Allocation PersonnalisĂ©e Ă  l’Autonomie APA. 10 Cet article s’appuie sur une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e dans le cadre d’un travail doctoral soutenu Ă  l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales EHESS de Paris en 2015. 11 L’enquĂȘte a Ă©tĂ© menĂ©e au sein de deux Ă©tablissements gĂ©rĂ©s par des groupes privĂ©s, deux appartenant au secteur public et un rattachĂ© Ă  un groupe associatif. 12 Emmanuel Kant, Fondements de la mĂ©taphysique des mƓurs, Paris, Delagrave, 1994. 13 Alain Ehrenberg, La sociĂ©tĂ© du malaise. Le mental et le social, Paris, Odile Jacob, coll. Sciences humaines », 2010. 14 Nicolas Duvoux, L’autonomie des assistĂ©s. Sociologie des politiques d’insertion. Paris, PUF, coll. Le lien social », Paris, 2009 ; Robert Castel, Les mĂ©tamorphoses de la question sociale, Paris, Gallimard, coll. Folio Essai », 1999. 15 Ibid, 1999. 16 Ibid, 2009. 17 Bernard Ennuyer, Les malentendus de la dĂ©pendance. De l’incapacitĂ© au lien social, Paris, Dunod, coll. Action sociale », 2004. 18 Ibid, 2004. 19 Bernard Ennuyer, Enjeux de sens et enjeux politiques de la notion de dĂ©pendance », GĂ©rontologie et sociĂ©tĂ©, n°145, 25-35, 2013. 20 Loi n° 97-60 du 24 janvier 1997. 21 Autonomie GĂ©rontologique Groupe Iso Ressources. 22 Loi n° 2001-647 du 20 juillet 2001 relative Ă  la prise en charge de la perte d'autonomie des personnes ĂągĂ©es et Ă  l'allocation personnalisĂ©e d'autonomie. 23 Ibid, 2013. 24 Ibid, 2013 25 Extrait de la Charte des droits et libertĂ©s des personnes ĂągĂ©es en situation de handicap ou de dĂ©pendance en 2007. 26 Bernard Ennuyer, Enjeux de sens et enjeux politiques de la notion de dĂ©pendance », GĂ©rontologie et sociĂ©tĂ©, n°145, 25-35, 2013. 27 Loi n° 2015-1776 du 28 dĂ©cembre 2015 relative Ă  l'adaptation de la sociĂ©tĂ© au vieillissement. 28 Ibid, 2013. 29 Loi n° 2002-2. 30 Nicole Benoit-Lapierre, RithĂ©e Cevasco et Markos Zafiropoulos, Vieillesse des pauvres. Les chemins de l’hospice, Les Éditions ouvriĂšres, coll. Économie et humanisme », Paris, 1980 ; Carmen Bernand, Les vieux vont mourir Ă  Nanterre. Paris, Les Éditions du Sagittaire, 1978. 31 Section 1 Des fondements de l’action sociale et mĂ©dico-sociale, article 2 de la loi n° 2002-2 rĂ©novant l’action sociale et mĂ©dico-sociale. 32 Section 2 Des droits des usagers du secteur social et mĂ©dico-social, article 7 de la loi n°2002-2 rĂ©novant l’action sociale et mĂ©dico-sociale. 33 Le livret d’accueil, la charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie, le contrat de sĂ©jour, la personne qualifiĂ©e, le Conseil de la Vie sociale, le rĂšglement de fonctionnement, le projet d’établissement. 34 Article 8 de la Charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie. 35 Extrait d’une brochure d’un Éhpad public. 36 Extrait d’une brochure d’un Éhpad public. 37 Extrait d’une brochure d’un Éhpad privĂ© Ă  but lucratif. 38 Christophe BartholomĂ© et Didier Vrancken, L’accompagnement un concept au cƓur de l’Etat social actif. Le cas des pratiques d’accompagnement des personnes handicapĂ©es », PensĂ©e plurielle, n°10, 85-95, 2005. 39 Ibid, 2005. 40 Extrait d’une brochure d’un Éhpad privĂ© Ă  but lucratif. 41 Extrait d’une brochure d’un Éhpad privĂ© Ă  but lucratif. 42 Valentine TrĂ©pied, Devenir dĂ©pendant. Approche sociologique du grand Ăąge en institution, thĂšse de doctorat en sociologie Ă  l’EHESS, 2015. 43 Catherine Mercadier Le travail Ă©motionnel des soignants, Paris, Seli Arsan, 2008. 44 Directrice d’un Éhpad privĂ© non lucratif. 45 Emile Durkheim, De la division du travail social, Paris, PUF, coll. Quadrige », 2007 1Ăšre Ă©dition 1893. 46 Bernard Ennuyer, Enjeux de sens et enjeux politiques de la notion de dĂ©pendance », GĂ©rontologie et sociĂ©tĂ©, n°145, 25-35, 2013. 47 Mme Erable, 87 ans, ancienne femme de mĂ©nage, trois enfants, Éhpad public. 48 Valentine TrĂ©pied, Solitude en Éhpad. L’expĂ©rience vĂ©cue de la relation soignante par les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes », GĂ©rontologie et SociĂ©tĂ©, 149, 91-104, 2016. 49 Erving Goffman, Stigmates, les usages sociaux des handicaps, Éditions de Minuit, coll. Le sens commun », Paris, 975. 50 Bernard Ennuyer, Les malentendus de la dĂ©pendance. De l’incapacitĂ© au lien social, Dunod, coll. Action sociale », Paris, 2004. 51 Robert Castel, Les mĂ©tamorphoses de la question sociale, Gallimard, coll. Folio Essai », Paris, de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique Valentine TrĂ©pied, Autonomie et vieillissement en institution le regard d’une sociologue », La Revue des droits de l’homme [En ligne], 17 2020, mis en ligne le 19 octobre 2020, consultĂ© le 21 aoĂ»t 2022. URL ; DOI de page Auteur Valentine TrĂ©piedValentine TrĂ©pied est Sociologue PhD et spĂ©cialiste de la vieillesse et du vieillissementDu mĂȘme auteur Document VidĂ©o Paru dans La Revue des droits de l’homme, 17 2020 Haut de page Droits d’auteur Tous droits rĂ©servĂ©sHaut de page Ausens Ă©tymologique, le mot "accueil" et le verbe "accueillir" viennent du latin accol-ligere, qui signifie "rassembler". L'accueil se dĂ©finit comme la rĂ©ception faite Ă  quelqu'un. Par consĂ©quent, en Ă©tablissement d'hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes (Ehpad), toute l'Ă©quipe doit se rassembler autour de la personne ĂągĂ©e et L’accueil et le sĂ©jour dans l’établissement s’inscrivent dans le respect des principes et valeurs dĂ©finis par la Charte de la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante de la FĂ©dĂ©ration Nationale de GĂ©rontologie qui rĂ©pond Ă  l’arrĂȘtĂ© du 8 Septembre 2003 relatif Ă  la charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie. La charte est affichĂ©e au sein de l’établissement et remise aux rĂ©sidents au moment de l’admission en annexe du livret d’accueil. Le rĂ©sident est une personne qui a droit au respect de ses libertĂ©s fondamentales qui s’exprime dans le respect rĂ©ciproque du personnel, des intervenants extĂ©rieurs, des autres rĂ©sidents et de leurs proches. Les libertĂ©s fondamentales sont les suivantes Respect de la dignitĂ© et de l’intĂ©gritĂ© Respect de la vie privĂ©e LibertĂ© d’opinion LibertĂ© de culte Droit Ă  l’information Droit Ă  l’image LibertĂ© de circulation Droit aux visites La" Charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie" et le rĂšglement de fonctionnement doivent y ĂȘtre annexĂ©s pour une information claire sur les droits et les obligations des rĂ©sidents.
CHARTE DES DROITS ET LIBERTÉS DE LA PERSONNE ACCUEILLIE Article 1er Principe de non-discrimination Dans le respect des conditions particuliĂšres de prise en charge et d'accompagnement, prĂ©vues par la loi, nul ne peut faire l'objet d'une discrimination Ă  raison de son origine, notamment ethnique ou sociale, de son apparence physique, de ses caractĂ©ristiques gĂ©nĂ©tiques, de son orientation sexuelle, de son handicap, de son Ăąge, de ses opinions et convictions, notamment politiques ou religieuses, lors d'une prise en charge ou d'un accompagnement, social ou mĂ©dico-social. Article 2 Droit Ă  une prise en charge ou Ă  un accompagnement adaptĂ© La personne doit se voir proposer une prise en charge ou un accompagnement, individualisĂ© et le plus adaptĂ© possible Ă  ses besoins, dans la continuitĂ© des interventions. Article 3 Droit Ă  l'information La personne bĂ©nĂ©ficiaire de prestations ou de services a droit Ă  une information claire, comprĂ©hensible et adaptĂ©e sur la prise en charge et l'accompagnement demandĂ©s ou dont elle bĂ©nĂ©ficie ainsi que sur ses droits et sur l'organisation et le fonctionnement de l'Ă©tablissement, du service ou de la forme de prise en charge ou d'accompagnement. La personne doit Ă©galement ĂȘtre informĂ©e sur les associations d'usagers oeuvrant dans le mĂȘme domaine. La personne a accĂšs aux informations la concernant dans les conditions prĂ©vues par la loi ou la rĂ©glementation. La communication de ces informations ou documents par les personnes habilitĂ©es Ă  les communiquer en vertu de la loi s'effectue avec un accompagnement adaptĂ© de nature psychologique, mĂ©dicale, thĂ©rapeutique ou socio-Ă©ducative. Article 4 Principe du libre choix, du consentement Ă©clairĂ© et de la participation de la personne Dans le respect des dispositions lĂ©gales, des dĂ©cisions de justice ou des mesures de protection judiciaire ainsi que des dĂ©cisions d'orientation 1° La personne dispose du libre choix entre les prestations adaptĂ©es qui lui sont offertes soit dans le cadre d'un service Ă  son domicile, soit dans le cadre de son admission dans un Ă©tablissement ou service, soit dans le cadre de tout mode d'accompagnement ou de prise en charge ; 2° Le consentement Ă©clairĂ© de la personne doit ĂȘtre recherchĂ© en l'informant, par tous les moyens adaptĂ©s Ă  sa situation, des conditions et consĂ©quences de la prise en charge et de l'accompagnement et en veillant Ă  sa comprĂ©hension. 3° Le droit Ă  la participation directe, ou avec l'aide de son reprĂ©sentant lĂ©gal, Ă  la conception et Ă  la mise en oeuvre du projet d'accueil et d'accompagnement qui la concerne lui est garanti. Lorsque l'expression par la personne d'un choix ou d'un consentement Ă©clairĂ© n'est pas possible en raison de son jeune Ăąge, ce choix ou ce consentement est exercĂ© par la famille ou le reprĂ©sentant lĂ©gal auprĂšs de l'Ă©tablissement, du service ou dans le cadre des autres formes de prise en charge et d'accompagnement. Ce choix ou ce consentement est Ă©galement effectuĂ© par le reprĂ©sentant lĂ©gal lorsque l'Ă©tat de la personne ne lui permet pas de l'exercer directement. Pour ce qui concerne les prestations de soins dĂ©livrĂ©es par les Ă©tablissements ou services mĂ©dico-sociaux, la personne bĂ©nĂ©ficie des conditions d'expression et de reprĂ©sentation qui figurent au code de la santĂ© publique. La personne peut ĂȘtre accompagnĂ©e de la personne de son choix lors des dĂ©marches nĂ©cessitĂ©es par la prise en charge ou l'accompagnement. Article 5 Droit Ă  la renonciation La personne peut Ă  tout moment renoncer par Ă©crit aux prestations dont elle bĂ©nĂ©ficie ou en demander le changement dans les conditions de capacitĂ©s, d'Ă©coute et d'expression ainsi que de communication prĂ©vues par la prĂ©sente charte, dans le respect des dĂ©cisions de justice ou mesures de protection judiciaire, des dĂ©cisions d'orientation et des procĂ©dures de rĂ©vision existantes en ces domaines. Article 6 Droit au respect des liens familiaux La prise en charge ou l'accompagnement doit favoriser le maintien des liens familiaux et tendre Ă  Ă©viter la sĂ©paration des familles ou des fratries prises en charge, dans le respect des souhaits de la personne, de la nature de la prestation dont elle bĂ©nĂ©ficie et des dĂ©cisions de justice. En particulier, les Ă©tablissements et les services assurant l'accueil et la prise en charge ou l'accompagnement des mineurs, des jeunes majeurs ou des personnes et familles en difficultĂ©s ou en situation de dĂ©tresse prennent, en relation avec les autoritĂ©s publiques compĂ©tentes et les autres intervenants, toute mesure utile Ă  cette fin. Dans le respect du projet d'accueil et d'accompagnement individualisĂ© et du souhait de la personne, la participation de la famille aux activitĂ©s de la vie quotidienne est favorisĂ©e. Article 7 Droit Ă  la protection Il est garanti Ă  la personne comme Ă  ses reprĂ©sentants lĂ©gaux et Ă  sa famille, par l'ensemble des personnels ou personnes rĂ©alisant une prise en charge ou un accompagnement, le respect de la confidentialitĂ© des informations la concernant dans le cadre des lois existantes. Il lui est Ă©galement garanti le droit Ă  la protection, le droit Ă  la sĂ©curitĂ©, y compris sanitaire et alimentaire, le droit Ă  la santĂ© et aux soins, le droit Ă  un suivi mĂ©dical adaptĂ©. Article 8 Droit Ă  l'autonomie Dans les limites dĂ©finies dans le cadre de la rĂ©alisation de sa prise en charge ou de son accompagnement et sous rĂ©serve des dĂ©cisions de justice, des obligations contractuelles ou liĂ©es Ă  la prestation dont elle bĂ©nĂ©ficie et des mesures de tutelle ou de curatelle renforcĂ©e, il est garanti Ă  la personne la possibilitĂ© de circuler librement. A cet Ă©gard, les relations avec la sociĂ©tĂ©, les visites dans l'institution, Ă  l'extĂ©rieur de celle-ci, sont favorisĂ©es. Dans les mĂȘmes limites et sous les mĂȘmes rĂ©serves, la personne rĂ©sidente peut, pendant la durĂ©e de son sĂ©jour, conserver des biens, effets et objets personnels et, lorsqu'elle est majeure, disposer de son patrimoine et de ses revenus. Article 9 Principe de prĂ©vention et de soutien Les consĂ©quences affectives et sociales qui peuvent rĂ©sulter de la prise en charge ou de l'accompagnement doivent ĂȘtre prises en considĂ©ration. Il doit en ĂȘtre tenu compte dans les objectifs individuels de prise en charge et d'accompagnement. Le rĂŽle des familles, des reprĂ©sentants lĂ©gaux ou des proches qui entourent de leurs soins la personne accueillie doit ĂȘtre facilitĂ© avec son accord par l'institution, dans le respect du projet d'accueil et d'accompagnement individualisĂ© et des dĂ©cisions de justice. Les moments de fin de vie doivent faire l'objet de soins, d'assistance et de soutien adaptĂ©s dans le respect des pratiques religieuses ou confessionnelles et convictions tant de la personne que de ses proches ou reprĂ©sentants. Article 10 Droit Ă  l'exercice des droits civiques attribuĂ©s Ă  la personne accueillie L'exercice effectif de la totalitĂ© des droits civiques attribuĂ©s aux personnes accueillies et des libertĂ©s individuelles est facilitĂ© par l'institution, qui prend Ă  cet effet toutes mesures utiles dans le respect, si nĂ©cessaire, des dĂ©cisions de justice. Article 11 Droit Ă  la pratique religieuse Les conditions de la pratique religieuse, y compris la visite de reprĂ©sentants des diffĂ©rentes confessions, doivent ĂȘtre facilitĂ©es, sans que celles-ci puissent faire obstacle aux missions des Ă©tablissements ou services. Les personnels et les bĂ©nĂ©ficiaires s'obligent Ă  un respect mutuel des croyances, convictions et opinions. Ce droit Ă  la pratique religieuse s'exerce dans le respect de la libertĂ© d'autrui et sous rĂ©serve que son exercice ne trouble pas le fonctionnement normal des Ă©tablissements et services. Article 12 Respect de la dignitĂ© de la personne et de son intimitĂ© Le respect de la dignitĂ© et de l'intĂ©gritĂ© de la personne est garanti. Hors la nĂ©cessitĂ© exclusive et objective de la rĂ©alisation de la prise en charge ou de l'accompagnement, le droit Ă  l'intimitĂ© doit ĂȘtre prĂ©servĂ©.
LaRĂ©sidence Les Lavandes est un Établissement d’HĂ©bergement pour Personnes ÂgĂ©es DĂ©pendantes (EHPAD), situĂ© entre Montpellier et BĂ©ziers, au coeur du village de Florensac. Construit en 2004, il vient d’ĂȘtre rĂ©novĂ© pour ĂȘtre encore plus accueillant et adaptĂ© aux besoins des rĂ©sidents, de leurs familles et amĂ©liorer les conditions de travail des Ă©quipes. Si vous souhaitez nous alerter sur un Ă©vĂ©nement susceptible de reflĂ©ter une situation contraire Ă  l’éthique et notamment tout fait de corruption, de trafic d’influence et plus gĂ©nĂ©ralement toute violation d’une Loi ou d’un RĂšglement, vous pouvez nous Ă©crire Ă  l’adresse ethique Closerie des Tilleuls - SiĂšge social 7 rue des Écoles 60149 Saint-CrĂ©pin-Ibouvillers - TĂ©l. - Fax - Email contact RCS Beauvais - SIREN 382064855 - N° TVA intra FR91382064855
Chartedes droits et des libertĂ©s de la personne accueillie en Ă©tablissement publiĂ© le 26.02.09 Enfance Établissements de santĂ©, sociaux et mĂ©dico-sociaux Guide Jeunesse Personnes ĂągĂ©es SantĂ© pdf Charte des droits et des libertĂ©s de la personne accueillie TĂ©lĂ©chargement du pdf (164 ko)

Survenue d’une maladie ou d’une chute entraĂźnant une perte d’autonomie, perte du conjoint
 La question de l’entrĂ©e d’un parent en maison de retraite survient le plus souvent en temps de crise. Votre pĂšre ou votre mĂšre s’y refuse ? Pas question de le ou la forcer bien sĂ»r mais des solutions alternatives peuvent ĂȘtre envisagĂ©es. S’installer en maison de retraite de son plein grĂ© ? Cette question du "consentement" a reprĂ©sentĂ© l’un des enjeux de la loi du 28 dĂ©cembre 2015, relative Ă  l’adaptation de la sociĂ©tĂ© au vieillissement "La protection des personnes rĂ©sidentes tient aussi 
 Ă  l’attention portĂ©e au consentement, dont l’expression est parfois dĂ©licate Ă  recueillir, ainsi qu’à la qualitĂ© des contrats de sĂ©jour", prĂ©cise ce texte. "La loi renforce la procĂ©dure d’acceptation du sĂ©jour au moment de la conclusion du contrat, en permettant de mieux s’assurer du consentement de la personne accueillie." Assistant social Si la perspective d’Ephad est repoussĂ©e par votre proche en perte d’autonomie, le soutien d’un assistant social peut ĂȘtre prĂ©cieux. Ne serait-ce que pour dĂ©poser des demandes d’aides. Mais aussi pour Ă©voquer toutes les possibilitĂ©s d’hĂ©bergement possibles l’Ehpad donc mais aussi le maintien Ă  domicile avec mise en place d’une multitude de dispositifs de soin et autres Ă©quipements tĂ©lĂ©assistance, portage des repas, domotique
, voire des solutions que l’on peut qualifier "d’intermĂ©diaires". Il existe tout d’abord des hĂ©bergements temporaires. Ils permettent aux personnes ĂągĂ©es qui vivent Ă  domicile de trouver des solutions d’hĂ©bergement pour une courte durĂ©e dans un Ă©tablissement pour personnes ĂągĂ©es ou chez des accueillants familiaux. Une rĂ©sidence services ? Enfin, les rĂ©sidences dites services’ peuvent aussi reprĂ©senter une option, Ă  la grande diffĂ©rence prĂšs que la personne en question quitte son domicile. Elles sont gĂ©rĂ©es par des structures privĂ©es commerciales ou associatives. Les aĂźnĂ©s qui y vivent peuvent ĂȘtre propriĂ©taires ou locataires. S’ils le dĂ©sirent, ils peuvent bĂ©nĂ©ficier de divers services comme le portage de repas, la prise de repas en commun avec d’autres rĂ©sidents et autre participation Ă  des activitĂ©s en groupes. Ce type de rĂ©sidence ne doit pas ĂȘtre confondu avec les rĂ©sidences autonomie, qui elles, sont des Ă©tablissements mĂ©dico-sociaux. Enfin, pour tout savoir sur le sujet, rendez-vous sur le portail national d’information pour l’autonomie des personnes ĂągĂ©es et l’accompagnement de leurs proches ici.

PrĂ©ventiondes infections nosocomiales en EHPAD. BOUROUINA Ahlam; Le goĂ»t de vieillir. Les troubles de l’alimentation de la personne ĂągĂ©e. Importance de la prise en charge du goĂ»t dans la prĂ©vention et le correction de la dĂ©nutrition. BRIARD Philippe; Protocoles de prĂ©vention et de traitement des escarres en EHPAD. CAZOT DEBACQ Sylvie Comment s'organise le travail du personnel soignant en EHPAD Les maisons de retraite mĂ©dicalisĂ©es ou EHPAD accueillent souvent des rĂ©sidents de plus en plus dĂ©pendants et en perte d'autonomie ayant des besoins mĂ©dicaux divers. Le personnel de la maison de retraite joue donc un rĂŽle primordial dans leur prise en charge. L'Ă©quipe est pluridisciplinaire et comprend, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale un mĂ©decin coordinateur, des infirmiĂšres, dont l'infirmiĂšre dite rĂ©fĂ©rente ou coordinatrice, des aides-soignantes, un ou plusieurs psychologues, des professionnels paramĂ©dicaux de rééducation comme des kinĂ©sithĂ©rapeutes ou des ergothĂ©rapeutes, des psychomotriciens, etc. Chaque intervenant du processus de soins et de suivi a un rĂŽle bien prĂ©cis Ă  jouer auprĂšs des personnes dĂ©pendantes, ainsi que des responsabilitĂ©s. Les diffĂ©rentes interventions sont assurĂ©es par trois Ă©quipes l'Ă©quipe du matin, l'Ă©quipe de l'aprĂšs-midi et l'Ă©quipe du soir Un systĂšme d'astreinte est Ă©galement mis en place pour assurer la prĂ©sence en continue, sur place, d'un professionnel de santĂ©. Chaque Ă©quipe se doit de faire un rapport prĂ©cis des soins et des remarques faites Ă  l'Ă©quipe suivant de maniĂšre Ă  assurer un suivi fluide et d'organiser les soins des personnes et de la vie en EHPAD. Le dossier de projet de vie des rĂ©sidents, utilisĂ© dans les maisons de retraite, est un bon outil pour l'accompagnement durable et prolongĂ© des seniors. Il fait part de l'ensemble des interventions rĂ©alisĂ©es par les diverses Ă©quipes mĂ©dicales. Le mĂ©decin coordinateur Le mĂ©decin coordinateur a un rĂŽle essentiel, rĂ©gi par le Code de l'action sociale et des familles. Il a pour mission de Ă©laborer, en collaboration avec le personnel soignant de l'EHPAD, le projet gĂ©nĂ©ral de soins s'inscrivant dans le projet d'Ă©tablissement, coordonner le travail de l'Ă©quipe mĂ©dicale de la maison de retraite Ă©tudier les dossiers d'admission des nouveaux rĂ©sidents pour ĂȘtre certain que la prise en charge mĂ©dicale mise en place dans son Ă©tablissement correspond bien Ă  leurs besoins, Ă©valuer le niveau de perte d'autonomie des rĂ©sidents dĂ©terminer ainsi leurs besoins en soins et aides Ă  la dĂ©pendance. Il est responsable des formations du personnel soignant de la maison de retraite et peut aussi prescrire des traitements mĂ©dicaux spĂ©cifiques en cas d'urgence ou de situation Ă  risque. Le mĂ©decin coordinateur a le rĂŽle de chef d'Ă©quipe, il coordonne et organise le travail des Ă©quipes mĂ©dicales et paramĂ©dicales de l'Ă©tablissement. © istock L'infirmiĂšre rĂ©fĂ©rente Elle a Ă©galement plusieurs missions et responsabilitĂ©s spĂ©cifiques Ă  son rĂŽle. Elle doit seconder le mĂ©decin coordinateur pour la mise en place du projet de soins et de vie de chaque rĂ©sident, en conformitĂ© avec les besoins et les attentes de la personne ĂągĂ©e et de sa famille, soulignĂ©s lors de la visite post-admission, organiser les activitĂ©s de chacun des membres du personnel soignant de l'EHPAD, effectuer les soins infirmiers et les contrĂŽler, encadrer les stagiaires, informer et Ă©duquer le rĂ©sident et sa famille sur les soins mis en place. L'infirmiĂšre rĂ©fĂ©rente reste en contact avec les familles des rĂ©sidents et les informe de l'Ă©tat de santĂ© de leur proche. et s'assurer que les prescriptions ainsi que la continuitĂ© des soins sont bien respectĂ©es. Elle organise Ă©galement, tous les jours et toutes les semaines des rĂ©unions avec les IDE infirmiĂšres en soins gĂ©nĂ©raux et les mĂ©decins ainsi qu'avec les diffĂ©rents intervenants mĂ©dicaux extĂ©rieurs. Elle s'occupe de la rĂ©daction et de la bonne tenue, avec les Ă©quipes, du dossier mĂ©dical des patients. L'Ă©quipe du personnel soignant En plus du mĂ©decin coordinateur et de l'infirmiĂšre rĂ©fĂ©rente, les Ă©quipes des maisons de retraite sont composĂ©es de plusieurs intervenants mĂ©dicaux professionnels. Les infirmiĂšres En EHPAD, les infirmiĂšres sont sous la responsabilitĂ© de l'infirmiĂšre rĂ©fĂ©rente. Une infirmiĂšre a pour rĂŽle d'assurer la surveillance mĂ©diale des seniors mais aussi de rĂ©aliser des soins infirmiers. Elle a une fonction d'accompagnement vis-Ă -vis des rĂ©sidents et de leurs familles et proches. Elle recueille les donnĂ©es cliniques et fait part Ă  l'infirmiĂšre rĂ©fĂ©rente d'Ă©ventuels nouveaux besoins ou des attentes particuliĂšres des rĂ©sidents. De plus, si besoin, une infirmiĂšre peut assister les mĂ©decins et rĂ©aliser des Ă©tudes ou des travaux de recherche. Elle a pour rĂŽle d'encadrer les Ă©tudiants, stagiaires ou le personnel pouvant se trouver sous leurs responsabilitĂ©s, Ă  l'image des aides-soignantes. Les aides-soignantes Les aides-soignantes assistent les rĂ©sidents dans leurs gestes quotidiens. De plus, elles aident Ă  entretenir l'environnement du senior et rapporte une vision globale de l'Ă©tat de santĂ© des rĂ©sidents. Elles peuvent ainsi identifier de nouveaux besoins des rĂ©sidents pouvant Ă©merger. L'aide-soignante apporte surtout des soins d'hygiĂšne et de confort aux rĂ©sidents mais elle peut aussi assister les infirmiĂšres lors de soins prĂ©ventifs et curatifs. Son principal objectif est de conserver, au mieux, l'autonomie des rĂ©sidents. Elle les aide Ă  faire leur toilette ou Ă  prendre leurs repas aussi. Certaines maisons de retraite font aussi appel Ă  des aides mĂ©dico-psychologiques AMP qui interviennent de maniĂšre polyvalente et apportent assistance aux rĂ©sidents au quotidien. Elles effectuent Ă©galement les soins d'hygiĂšne et de bien-ĂȘtre que les infirmiĂšres peuvent leur dĂ©lĂ©guer. © istock L'Ă©quipe soignante paramĂ©dicale Il n'est pas rare que des intervenants libĂ©raux apportent des soins ponctuels aux rĂ©sidents ou des consultations. Cela peut concerner des kinĂ©sithĂ©rapeutes, des mĂ©decins traitants ou des spĂ©cialistes. Le personnel soignant paramĂ©dical peut aussi faire partie de l'Ă©quipe mĂ©dicale de l'EHPAD. Il peut compter un kinĂ©sithĂ©rapeute qui aide Ă  maintenir ou Ă  rĂ©tablir les capacitĂ©s motrices du rĂ©sident grĂące Ă  un programme de soins personnalisĂ©s qui visent Ă  amĂ©liorer son potentiel de rĂ©cupĂ©ration et Ă  soulager sa souffrance, un ergothĂ©rapeute qui effectue un travail de rĂ©adaptation du rĂ©sident en situation de handicap aussi bien moteur que sensoriel ou mental pour amĂ©liorer l'autonomie au travers de jeux ou d'activitĂ©s manuelles, un psychomotricien, l'un des membres les plus importants du personnel d'un EHPAD accueillant des personnes qui souffrent de la maladie d'Alzheimer. Il peut aider les rĂ©sidents dont les troubles sont exprimĂ©s de maniĂšre corporelle. Il les aide au moyen de techniques de relaxation, d'expression corporelle ou artistique, d'Ă©ducation gestuelle ou avec des jeux d'Ă©quilibre et de coordination, un pĂ©dicure podologue, un diĂ©tĂ©ticien, un masseur

Lensemble de la population doit ĂȘtre informĂ© des difficultĂ©s qu'Ă©prouvent les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. 1987 (FĂ©dĂ©ration nationale de GĂ©rontologie) Charte des droits et libertĂ©s des personnes ĂągĂ©e dĂ©pendantes (Ă  domicile ou en Ă©tablissement), Ă©tablie par la commission des droits et libertĂ©s de la Fondation nationale de gĂ©rontologie.

Bienvenue la RĂ©sidence Saint Charles Saint Florentin, ancienne ville forteresse du nord de la Bourgogne, a su conserver son charme et son architecture historique. Cette ville de 4500 habitants, situĂ© au croisement des diffĂ©rents vignobles de l’est de la France, est riche d’histoire. C’est au cƓur du centre-ville de Saint Florentin, riche de diffĂ©rents commerces et plein de charme que se trouve la RĂ©sidence Saint Charles
Contacts EHPAD ou USLD du Centre Hospitalier Robert Bisson. 4 Rue Roger Aini. 14100 LISIEUX. Standard : 02 31 61 31 31. Bureau des entrées : 02 31 61 33 25. Gestion des tutelles : 02 31 61 30 83. Cadre de santé Maison de cure : 02 31 61 34 50. Cadre de santé Pavillon Colombe : 02 31 61 33 31.
La Charte des Droits et LibertĂ©s de la personne accueillie est une annexe de l'arrĂȘtĂ© du 8 septembre 2003. Elle est mentionnĂ©e Ă  l'article L311-4 du code de l'action sociale et des familles. ComposĂ©e de 12 articles, elle a pour vocation d'encourager au respect des droits fondamentaux de chaque personne accueillie, et de prĂ©venir tout risque de maltraitance. ConformĂ©ment Ă  la loi, elle est remise Ă  chaque personne bĂ©nĂ©ficiaire de nos prestations ou services d'accompagnement, et affichĂ©e dans chacun de nos Ă©tablissements.
Lapersonne est ĂągĂ©e de moins de 60 ans avec dĂ©rogation. La personne pourra bĂ©nĂ©ficier de l’aide sociale Ă  l’hĂ©bergement si elle justifie d’un statut personne handicapĂ©e et d’une dĂ©rogation d’entrĂ©e en Ă©tablissement pour personnes ĂągĂ©es. La personne ĂągĂ©e de 60 ans reconnue personne handicapĂ©e et accueillie en Ă©tablissement pour personnes ĂągĂ©es.
Les ĂȘtres comptent toujours plus que les actes. » La bientraitance est une attitude du personnel, des rĂ©sidents et des familles respectives qui au-delĂ  de l’aspect matĂ©riel et affectif Ă  vocation Ă  adopter un comportement rĂ©flexif respectueux. La personne ĂągĂ©e est un ĂȘtre humain Ă  part entiĂšre qui conserve ses droits. Cette charte a pour projet de promouvoir le mieux-ĂȘtre des rĂ©sidents, tout en donnant aux soignants un cadre de travail serein et motivant. Elle consiste Ă  fixer les limites que rencontrent les intervenants dans l’accompagnement et la prise en compte individualisĂ©e de la personne ĂągĂ©e dans le cadre de son projet de vie. Elle constitue un engagement moral de l’agent actĂ© par l’institution. Les personnes ĂągĂ©es ont besoin de professionnels compĂ©tents, respectueux de leur dignitĂ©, et conscient de leur mission. Notre mĂ©tier est de marcher au pas de l’autre » ; marcher au pas de celui qui est dĂ©pendant » pour leur assurer un bien-ĂȘtre quotidien, heureux et digne en toutes circonstances ; donner une rĂ©ponse professionnelle, humaine et de qualitĂ© Ă  toutes les formes de dĂ©pendances dans le cadre de nos missions et d’une prestation personnalisĂ©e et adaptĂ©e. La bientraitance doit se structurer par un ensemble de comportements individuels, collectifs, interprofessionnels qui prennent en compte la personne ĂągĂ©e dans sa globalitĂ©, et l’ensemble de ses besoins en lien avec la Charte des Droits et LibertĂ©s de la Personne AgĂ©e DĂ©pendante en institution que je m’engage Ă  respecter et Ă  faire respecter. Pour la bientraitance des rĂ©sidents de l’EHPAD Au grĂ© du vent », nous nous engageons Ă  dĂ©velopper et Ă  faire vivre les valeurs et les dĂ©marches suivantes ReconnaĂźtre la personne ĂągĂ©e comme un adulte Ă  part entiĂšre avec une histoire de vie qui lui est propre. Vouvoyer les rĂ©sidents, n’adopter le tutoiement que sur sa demande ou s’il fait partie de ses connaissances personnelles, ou par rapport Ă  sa maladie. Frapper Ă  la porte et attendre la rĂ©ponse avant d’entrer selon la pathologie. RĂ©pondre aux sonnettes dans les meilleurs dĂ©lais. Être courtois et respectueux en toutes circonstances, en prenant conscience de mon Ă©tat Ă©motionnel, en reconnaissant mes propres limites pour Ă©viter une agressivitĂ© potentielle et en utilisant les ressources mises Ă  ma disposition avec l’équipe plurielle. Être attentif Ă  la qualitĂ© de la communication verbale et non-verbale nĂ©cessaire. Se mettre Ă  sa hauteur pour la communication et la prise des repas. Respecter son confort et sa tranquillitĂ©, son rythme de vie, ses goĂ»ts, ses choix vestimentaires, sa sexualitĂ©. Identifier les besoins et les capacitĂ©s de chacun afin d’apporter une rĂ©ponse adaptĂ©e avec le projet individuel. Accepter d’évaluer mes pratiques professionnelles et de les modifier si nĂ©cessaire. S’engager dans une dĂ©marche de formation continue pour les enrichir. Optimiser intimitĂ© et intĂ©gritĂ© physique et psychique accompagner l’autonomie des rĂ©sidents en privilĂ©giant le faire-faire » plutĂŽt que le faire Ă  la place de » ceci toujours en lien avec les capacitĂ©s du rĂ©sident et son projet de vie. Accepter d’intervenir auprĂšs du rĂ©sident quel que soit son degrĂ© d’autonomie et son secteur de rĂ©sidence dans l’établissement. Informer le rĂ©sident sur tous ses soins, ses dĂ©marches administratives. Identifier ses besoins jour et nuit. RepĂ©rer les moments de dĂ©tresse et le rassurer, chercher en Ă©quipe les solutions Ă  son angoisse. Favoriser le dĂ©placement du rĂ©sident en respectant son rythme d’aller et venir. Ne jamais accepter aucun argent, ni cadeau, ne pas profiter de la crĂ©dulitĂ© des rĂ©sidents. Mais aussi nous attendons de vous, futurs rĂ©sidents et proches des rĂ©sidents Respect et patience quelque fois. Les week-ends, l’effectif est rĂ©duit et l’organisation des soins obligatoirement diffĂ©rente. Aussi nous vous demandons comprĂ©hension dans le dĂ©roulement de l’accompagnement pour les toilettes notamment. Courtoisie et tolĂ©rance dans vos demandes et vos remarques. ComprĂ©hension Ă  l’égard des troubles du comportement et de la maladie des autres rĂ©sidents. Respecter le refus de votre parent pour certains actes de la vie quotidienne, ne pas parler pour lui ; votre parent conserve ses droits dans l’institution. Un effort pour vous adapter Ă  la vie en collectivitĂ© toilettes et repas sont assurĂ©s en respectant les histoires de vie.
Laccueil familial peut ĂȘtre permanent, temporaire ou sĂ©quentiel, Ă  temps plein ou Ă  temps partiel ( de jour ou de nuit), en chambre individuelle ou en logement indĂ©pendant. Un particulier ne peut accueillir qu’une ou deux personnes ĂągĂ©es. L’effectif peut ĂȘtre portĂ© Ă  trois, par dĂ©rogation du prĂ©sident du conseil dĂ©partemental.
Quelles conditions remplir pour bĂ©nĂ©ficier de la rĂ©duction d'impĂŽt pour dĂ©penses de dĂ©pendance ? Afin de soutenir les personnes en perte d’autonomie, les pouvoirs publics ont mis en place un cadre fiscal spĂ©cifique leur permettant de rĂ©duire leur impĂŽt sur le revenu d’une partie des dĂ©penses occasionnĂ©es par la dĂ©pendance. Les personnes ĂągĂ©es de 60 ans et plus peuvent notamment bĂ©nĂ©ficier du dispositif, quelle que soit leur situation familiale, si elles sont accueillies dans l’un des Ă©tablissements suivants les Ă©tablissements assurant l’hĂ©bergement des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes EHPAD. Il s’agit de structures mĂ©dicalisĂ©es accueillant des personnes ĂągĂ©es en situation de perte d’autonomie physique ou psychique et pour lesquelles un maintien Ă  domicile n’est plus envisageable. les unitĂ©s de soins longue durĂ©e USLD d'un Ă©tablissement de santĂ© situĂ© en France ou dans un autre État membre de l'Union europĂ©enne. Ce sont des structures d’hĂ©bergement et de soins dĂ©diĂ©es aux personnes ĂągĂ©es trĂšs dĂ©pendantes dont l’état nĂ©cessite une surveillance mĂ©dicale constante. Elles sont adossĂ©es Ă  un Ă©tablissement hospitalier. En savoir plus sur les EHPAD et les USLD Lire aussi Tout savoir sur l'impĂŽt sur le revenu Quelles sont les dĂ©penses concernĂ©es ? Les dĂ©penses ouvrant droit Ă  une rĂ©duction d'impĂŽt sont celles liĂ©es Ă  la dĂ©pendance et celles liĂ©es Ă  l’hĂ©bergement. La personne ĂągĂ©e ne payant que des frais d'hĂ©bergement, et pas de frais de dĂ©pendance, ne peut pas prĂ©tendre Ă  la rĂ©duction d'impĂŽt. DĂ©penses liĂ©es Ă  la dĂ©pendance Il s'agit des prestations d'aide et de surveillance nĂ©cessaires Ă  l'accomplissement des actes essentiels de la vie, qui ne sont pas liĂ©es aux soins. Ces prestations correspondent aux surcoĂ»ts directement liĂ©s Ă  l’état de dĂ©pendance, notamment interventions relationnelles, animations, aide Ă  la vie quotidienne. DĂ©penses liĂ©es Ă  l'hĂ©bergement Il s'agit des prestations non liĂ©es Ă  l’état de dĂ©pendance administration gĂ©nĂ©rale, accueil hĂŽtelier, restauration, entretien et animation de la vie sociale de l'Ă©tablissement. Lire aussi Comparez les prix des maisons de retraite Quel est le montant de la rĂ©duction d'impĂŽt pour dĂ©penses de dĂ©pendance ? La rĂ©duction d’impĂŽt est Ă©gale Ă  25 % des sommes rĂ©glĂ©es pour l’hĂ©bergement et la dĂ©pendance durant l’annĂ©e avec un plafond Ă  10 000 € par personne hĂ©bergĂ©e. La rĂ©duction d'impĂŽt s'applique aux dĂ©penses effectivement supportĂ©es. Celles-ci doivent ĂȘtre diminuĂ©es du montant des aides liĂ©es Ă  la dĂ©pendance et Ă  l'hĂ©bergement allocation personnalisĂ©e pour l'autonomie Apa, aide sociale du dĂ©partement.... Il faut indiquer sur la dĂ©claration annuelle de revenus le montant des dĂ©penses de dĂ©pendance et des frais d'hĂ©bergement payĂ©es par personne hĂ©bergĂ©e, dĂ©duction faite du montant des aides Ă©ventuellement reçues au titre de la dĂ©pendance. Lire aussi Évaluez vos droits Ă  des prestations sociales en quelques clics La rĂ©duction d'impĂŽt pour dĂ©penses de dĂ©pendance est-elle cumulable ? Les couples mariĂ©s ou pacsĂ©s ont la possibilitĂ© de cumuler la rĂ©duction d’impĂŽt pour dĂ©penses de dĂ©pendance avec le crĂ©dit d’impĂŽt pour l’emploi d’un salariĂ© Ă  domicile si l’un des conjoints du couple est hĂ©bergĂ© en Ă©tablissement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes tandis que l’autre Ă©poux ou partenaire emploie un salariĂ© Ă  domicile pour l’aider. Lire aussi Particuliers les rĂ©ductions et crĂ©dits d'impĂŽt auxquels vous pouvez prĂ©tendre PubliĂ© initialement le 03/05/2017
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EnrĂšgle gĂ©nĂ©rale, un Ehpad accueille entre 50 et 120 rĂ©sidents, mais il existe Ă©galement des structures plus petites. La particularitĂ© de l’Ehpad est de proposer : des soins mĂ©dicaux ; des soins paramĂ©dicaux ; une aide dans la vie quotidienne, adaptĂ©e pour chaque personne ĂągĂ©e. de la Personne ÂgĂ©e DĂ©pendante Charte des Droits et LibertĂ©s de la Personne ÂgĂ©e DĂ©pendante La plupart des personnes ĂągĂ©es resteront autonomes et lucides jusqu’au dernier moment de leur vie. L’apparition de la dĂ©pendance, quand elle survient, se fait Ă  un Ăąge de plus en plus tardif. Cette dĂ©pendance peut ĂȘtre due Ă  l’altĂ©ration de fonctions physiques et/ou Ă  l’altĂ©ration de fonctions vieillesse est une Ă©tape de l’existence pendant laquelle chacun doit pouvoir poursuivre son Ă©panouissement. MĂȘme dĂ©pendantes, les personnes ĂągĂ©es doivent continuer Ă  exercer leurs droits, leurs devoirs et leurs libertĂ©s de citoyens. Elles doivent aussi garder leur place dans la citĂ©, au contact des autres gĂ©nĂ©rations dans le respect de leurs diffĂ©rences. Cette Charte a pour objectif de reconnaĂźtre la dignitĂ© de la personne ĂągĂ©e devenue dĂ©pendante et de prĂ©server ses droits. Article I – Choix de vie Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante garde la libertĂ© de choisir son mode de vie. Elle doit pouvoir profiter de l’autonomie permise par ses capacitĂ©s physiques et mentales, mĂȘme au prix d’un certain risque. Il faut l’informer de ce risque et en prĂ©venir l’entourage. La famille et les intervenants doivent respecter le plus possible son dĂ©sir profond. Article II – Domicile et environnement Le lieu de vie de la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante, domicile personnel ou Ă©tablissement, doit ĂȘtre choisi par elle et adaptĂ© Ă  ses besoins. La personne ĂągĂ©e dĂ©pendante ou Ă  autonomie rĂ©duite rĂ©side le plus souvent dans son domicile personnel. Des amĂ©nagements doivent ĂȘtre proposĂ©s pour lui permettre de rester chez elle. Lorsque le soutien au domicile atteint ses limites, la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante peut choisir de vivre dans une institution ou une famille d’accueil qui deviendra son nouveau domicile. Un handicap mental rend souvent impossible la poursuite de la vie au domicile. Dans ce cas l’indication et le choix du lieu d’accueil doivent ĂȘtre Ă©valuĂ©s avec la personne et avec ses proches. Ce choix doit rechercher la solution la mieux adaptĂ©e au cas individuel de la personne malade. Son confort moral et physique, sa qualitĂ© de vie doivent ĂȘtre l’objectif constant, quelle que soit la structure d’accueil. L’architecture des Ă©tablissements doit ĂȘtre conçue pour rĂ©pondre aux besoins de la vie privĂ©e. Un espace doit ĂȘtre organisĂ© pour favoriser l’accessibilitĂ©, l’orientation, les dĂ©placements et garantir les meilleures conditions de sĂ©curitĂ©. Article III – Une vie sociale malgrĂ© les handicaps Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit conserver la libertĂ© de communiquer, de se dĂ©placer et de participer Ă  la vie de la sociĂ©tĂ©. Les urbanistes doivent prendre en compte le vieillissement de la population pour l’amĂ©nagement de la citĂ©. Les lieux publics et les transports en commun doivent ĂȘtre amĂ©nagĂ©s pour ĂȘtre accessibles aux personnes ĂągĂ©es, ainsi qu’à tout handicapĂ© et faciliter leur participation Ă  la vie sociale et culturelle. La vie quotidienne doit prendre en compte le rythme et les difficultĂ©s des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, que ce soit en institution ou au domicile. Toute personne ĂągĂ©e doit ĂȘtre informĂ©e de façon claire et prĂ©cise sur ses droits sociaux et sur l’évolution de la lĂ©gislation qui la concerne. Article IV – PrĂ©sence et rĂŽle des proches Le maintien des relations familiales et des rĂ©seaux amicaux est indispensable aux personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. Le rĂŽle des familles, qui entourent de leurs soins leurs parents ĂągĂ©s dĂ©pendants Ă  domicile, doit ĂȘtre reconnu. Ces familles doivent ĂȘtre soutenues dans leurs tĂąches notamment sur le plan psychologique. Dans les institutions, la coopĂ©ration des proches Ă  la qualitĂ© de vie doit ĂȘtre encouragĂ©e et facilitĂ©e. En cas d’absence ou de dĂ©faillance des proches, c’est au personnel et aux bĂ©nĂ©voles de les supplĂ©er. Une personne ĂągĂ©e doit ĂȘtre protĂ©gĂ©e des actions visant Ă  la sĂ©parer d’un tiers avec qui, de façon mutuellement consentie, elle entretient ou souhaite avoir une relation intime. La vie affective existe toujours, la vie sexuelle se maintient souvent au grand Ăąge, il faut les respecter. Article V – Patrimoine et revenus Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit pouvoir garder la maĂźtrise de son patrimoine et de ses revenus disponibles. Elle doit pouvoir en disposer conformĂ©ment Ă  ses dĂ©sirs, sous rĂ©serve d’une protection lĂ©gale, en cas de dĂ©pendance psychique. Il est indispensable que les ressources d’une personne ĂągĂ©e soient complĂ©tĂ©es lorsqu’elles ne lui permettent pas d’assumer le coĂ»t des handicaps. Article VI – Valorisation de l’activitĂ© Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit ĂȘtre encouragĂ©e Ă  conserver des activitĂ©s. Des besoins d’expression et des capacitĂ©s d’accomplissement persistent, mĂȘme chez des personnes ĂągĂ©es qui ont un affaiblissement intellectuel sĂ©vĂšre. DĂ©velopper des centres d’intĂ©rĂȘt Ă©vite la sensation de dĂ©valorisation et d’inutilitĂ©. La participation volontaire Ă  des rĂ©alisations diversifiĂ©es et valorisantes familiales, mais aussi sociales, Ă©conomiques, artistiques, culturelles, associatives, ludiques, etc. doit ĂȘtre favorisĂ©e. L’activitĂ© ne doit pas ĂȘtre une animation stĂ©rĂ©otypĂ©e, mais doit permettre l’expression des aspirations de chaque personne ĂągĂ©e. Une personne ĂągĂ©e mentalement dĂ©ficitaire doit pouvoir participer Ă  des activitĂ©s adaptĂ©es. Les activitĂ©s infantilisantes ou dĂ©valorisantes sont Ă  rejeter. Article VII – LibertĂ© de conscience et pratique religieuse Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit pouvoir participer aux activitĂ©s religieuses ou philosophiques de son choix. Chaque Ă©tablissement doit disposer d’un local d’accĂšs aisĂ©, pouvant servir de lieu de culte, et permettre la visite des reprĂ©sentants des diverses religions. Les rites et usages religieux s’accomplissent dans le respect mutuel. Article VIII – PrĂ©server l’autonomie et prĂ©venir La prĂ©vention de la dĂ©pendance est une nĂ©cessitĂ© pour l’individu qui vieillit. La vieillesse est un Ă©tat physiologique qui n’appelle pas en soi de mĂ©dicalisation. La dĂ©pendance physique ou psychique rĂ©sulte d’états pathologiques, dont certains peuvent ĂȘtre prĂ©venus ou traitĂ©s. Une dĂ©marche mĂ©dicale prĂ©ventive se justifie donc, chaque fois que son efficacitĂ© est dĂ©montrĂ©e. Les moyens de prĂ©vention doivent faire l’objet d’une information claire et objective du public, en particulier des personnes ĂągĂ©es, et ĂȘtre accessibles Ă  tous. Article IX – Droit aux soins Toute personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doit avoir, comme toute autre, accĂšs aux soins qui lui sont utiles. Aucune personne ĂągĂ©e ne doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme un objet passif de soins, que ce soit au domicile, en institution ou Ă  l’hĂŽpital. L’accĂšs aux soins doit se faire en temps utile en fonction du cas personnel de chaque malade et non d’une discrimination par l’ñge. Les soins comprennent tous les actes mĂ©dicaux et paramĂ©dicaux qui permettent la guĂ©rison chaque fois que cet objectif peut ĂȘtre atteint. Ces soins visent aussi Ă  rééduquer les fonctions et compenser les handicaps. Ils s’appliquent Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© de vie en soulageant la douleur, Ă  maintenir la luciditĂ© et le confort du malade, en rĂ©amĂ©nageant espoirs et projets. L’hĂŽpital doit disposer des compĂ©tences et des moyens d’assurer sa mission de service public auprĂšs des personnes ĂągĂ©es malades. Les institutions d’accueil doivent disposer des locaux et des compĂ©tences nĂ©cessaires Ă  la prise en charge des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, en particulier dĂ©pendantes psychiques. Les dĂ©lais administratifs abusifs qui retardent l’entrĂ©e dans l’institution choisie doivent ĂȘtre abolis. La tarification des soins doit ĂȘtre dĂ©terminĂ©e en fonction des besoins de la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante, et non de la nature du service ou de l’établissement qui la prend en charge. Article X – Qualification des intervenants Les soins que requiert une personne ĂągĂ©e dĂ©pendante doivent ĂȘtre dispensĂ©s par des intervenants formĂ©s, en nombre suffisant. Une formation spĂ©cifique en gĂ©rontologie doit ĂȘtre dispensĂ©e Ă  tous ceux qui ont une activitĂ© professionnelle qui concerne les personnes ĂągĂ©es. Cette formation doit ĂȘtre initiale et continue, elle concerne en particulier, mais non exclusivement, tous les corps de mĂ©tier de la santĂ©. Ces intervenants doivent bĂ©nĂ©ficier d’une analyse des attitudes, des pratiques et d’un soutien psychologique. Article XI – Respect de la fin de vie Soins et assistance doivent ĂȘtre procurĂ©s Ă  la personne ĂągĂ©e en fin de vie et Ă  sa famille. Certes, les affections sĂ©vĂšres et les affections mortelles ne doivent pas ĂȘtre confondues le renoncement thĂ©rapeutique chez une personne curable constitue un risque aussi inacceptable que celui d’un acharnement thĂ©rapeutique injustifiĂ©. Mais, lorsque la mort approche, la personne ĂągĂ©e doit ĂȘtre entourĂ©e de soins et d’attentions adaptĂ©s Ă  son Ă©tat. Le refus de l’acharnement ne signifie pas un abandon des soins mais doit, au contraire, se traduire par un accompagnement qui veille Ă  combattre efficacement toute la douleur physique et Ă  prendre en charge la douleur morale. La personne ĂągĂ©e doit pouvoir terminer sa vie naturellement et confortablement, entourĂ©e de ses proches, dans le respect de ses convictions et en tenant compte de ses avis. Que la mort ait lieu au domicile, Ă  l’hĂŽpital ou en institution, le personnel doit ĂȘtre formĂ© aux aspects techniques et relationnels de l’accompagnement des personnes ĂągĂ©es et de leur famille avant et aprĂšs de dĂ©cĂšs. Article XII – La recherche une prioritĂ© et un devoir La recherche multidisciplinaire sur le vieillissement et la dĂ©pendance est une prioritĂ©. Seule la recherche peut permettre une meilleure connaissance des dĂ©ficiences et des maladies liĂ©es Ă  l’ñge et faciliter leur prĂ©vention. Une telle recherche implique aussi bien les disciplines biomĂ©dicales et de la santĂ© publique que les sciences humaines et les sciences Ă©conomiques. Le dĂ©veloppement d’une recherche gĂ©rontologique peut Ă  la fois amĂ©liorer la qualitĂ© de vie des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, diminuer leurs souffrances et les coĂ»ts de leur prise en charge. Il y a un devoir de recherche sur le flĂ©au que reprĂ©sentent les dĂ©pendances associĂ©es au grand Ăąge. Il y a un droit pour tous ceux qui en sont ou en seront frappĂ©s Ă  bĂ©nĂ©ficier des progrĂšs de la recherche. Article XIII – Exercice des droits et Protection juridique de la personne ‱ Toute personne en situation de dĂ©pendance doit voir protĂ©gĂ©s non seulement ses biens mais aussi sa personne. Ceux qui initient ou qui appliquent une mesure de protection ont le devoir d’évaluer ses consĂ©quences affectives et sociales. L’exercice effectif de la totalitĂ© de leurs droits civiques doit ĂȘtre assurĂ© aux personnes ĂągĂ©es y compris le droit de vote, en l’absence de tutelle. La sĂ©curitĂ© physique et morale contre toutes agressions et maltraitances doit ĂȘtre sauvegardĂ©e. Lors de l’entrĂ©e en institution privĂ©e ou publique ou d’un placement dans une famille d’accueil, les conditions de rĂ©sidence doivent ĂȘtre garanties par un contrat explicite, la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante peut avoir recours au conseil de son choix. Tout changement de lieu de rĂ©sidence ou mĂȘme de chambre doit faire l’objet d’une concertation avec l’intĂ©ressĂ©e. Lors de la mise en Ɠuvre des protections prĂ©vues par le Code civil sauvegarde de justice, curatelle ou tutelle, il faut considĂ©rer avec attention que le besoin de protection n’est pas forcĂ©ment total, ni dĂ©finitif la personne ĂągĂ©e dĂ©pendante protĂ©gĂ©e doit pouvoir continuer Ă  donner son avis chaque fois que cela est nĂ©cessaire et possible ; la dĂ©pendance psychique n’exclut pas que la personne ĂągĂ©e puisse exprimer des orientations de vie et doive toujours ĂȘtre informĂ©e des actes effectuĂ©s en son nom. Article XIV – L’information, meilleur moyen de lutte contre l’exclusion L’ensemble de la population doit ĂȘtre informĂ© des difficultĂ©s qu’éprouvent les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes. Cette information doit ĂȘtre la plus large possible. L’ignorance aboutit trop souvent Ă  une exclusion qui ne prend pas en compte les capacitĂ©s restantes ni les dĂ©sirs de la personne. L’exclusion peut rĂ©sulter aussi bien d’une surprotection infantilisante que d’un rejet ou d’un refus de la rĂ©ponse aux besoins. L’information concerne aussi les actions immĂ©diates possibles. L’éventail des services et institutions capables de rĂ©pondre aux besoins des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes est trop souvent mĂ©connu, mĂȘme des professionnels. Faire toucher du doigt la rĂ©alitĂ© du problĂšme et sa complexitĂ© peut ĂȘtre une puissante action de prĂ©vention vis-Ă -vis de l’exclusion des personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes et peut Ă©viter un rĂ©flexe dĂ©missionnaire de leur part. Lorsqu’il sera admis par tous que les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes ont droit au respect absolu de leurs libertĂ©s d’adulte et de leur dignitĂ© d’ĂȘtre humain, cette charte sera appliquĂ©e dans son esprit. Ladmission est prononcĂ©e par le directeur. Contacts: de 8h Ă  12h et de 13h45 Ă  17h30 au .00. Charte des droits et libertĂ©s de la personne ĂągĂ©e en situation de handicap ou de dĂ©pendance. Charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie. Le LangeOis est un Etablissement d'HĂ©bergement pour Personnes ÂgĂ©es DĂ©pendantes EHPAD situĂ© sur la commune de Langeais 37130. Cet Ă©tablissement public autonome peut accueillir 83 personnes en hĂ©bergement permanent. Le quartier du Pont Levis L’hĂ©bergement est assurĂ© en chambres individuelles rĂ©parties sur 3 niveaux desservis par 2 ascenseurs. Six chambres sont amĂ©nagĂ©es pour personne Ă  forte corpulence et 14 personnes peuvent vivre au sein d’une unitĂ© de vie protĂ©gĂ©e. La Gabare, l'unitĂ© de vie protĂ©gĂ©e Ouvert sur l’extĂ©rieur, le jardin principal propose une aire de jeux pour enfants et un espace de motricitĂ© pour adultes mis Ă  la disposition des langeaisiens et des visiteurs. Trois autres espaces extĂ©rieurs sont proposĂ©s un jardin intĂ©rieur, un jardin attenant Ă  l’unitĂ© de vie protĂ©gĂ©e et une terrasse au 2Ăšme Ă©tage. EtablissementEtablissement L'Etablissement cherche Ă  respecter les valeurs Ă©thiques de la des droits et libertĂ©s de la personne ĂągĂ©e en situation de handicap ou de dĂ©pendance. Aide de jeux attenante Ă  disposition des enfants du quartier sous la responsabilitĂ© de leurs accompagnants. VotresĂ©jour. Livret d'Accueil du RĂ©sident. Tarifs. Contrat de sĂ©jour. RĂ©glement de fonctionnement. Charte des droits et libertĂ©s de la personne accueillie.

Si vous souhaitez nous alerter sur un Ă©vĂ©nement susceptible de reflĂ©ter une situation contraire Ă  l’éthique et notamment tout fait de corruption, de trafic d’influence et plus gĂ©nĂ©ralement toute violation d’une Loi ou d’un RĂšglement, vous pouvez nous Ă©crire Ă  l’adresse ethique SAS La Maison du Pays de Rauzan - SiĂšge social Zone Artisanale Daubert 33420 Rauzan - TĂ©l. - Fax - Email contact Capital social 20 300 € - RCS Libourne - Siret 419 564 828 00020 - Code NAF 8730A - FINESS 330791153 - N° TVA intra FR89 419 564 828

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